En 2030, l’Afrique sera à jour des 9e, 11e et 13e objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies portant respectivement sur l’innovation et l’infrastructure, la ville durable et l’action climatique. C’est en tout cas l’objectif du Fonds de résilience urbaine (Turf) lancé par le groupe français Meridiam, spécialisé dans le développement, le financement et la gestion de projets d’infrastructures publiques.
Le fonds vient de recevoir une promesse d’investissement de 20 millions d’euros de la British International Investment (BII), l’institution britannique de financement du développement qui entend accompagner la mise en place « de solutions sobres en carbone et intelligentes face au climat pour les municipalités soumis aux pressions d’une urbanisation rapide », explique Andrew Mitchell, le ministre d’État au Développement et à l’Afrique du Royaume-Uni.
Le financement de la BII permettra à Meridiam d’investir dans la mobilité écologique notamment les téléphériques modernes (moyen de transport rapide par câble aérien), l’efficacité énergétique à travers l’installation des micro-réseaux solaires et l’éclairage public via des solutions vertes ainsi que le développement des technologies pour faciliter l’accès au service de base dans les métropoles africaines.
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Outre le Turf, la BII accompagne actuellement d’autres initiatives en faveur de la transition écologique sur le continent. C’est le cas de l’African Infrastructure Investment Fund 4 (AIIF4) qu’elle cofinance à hauteur de 116 millions de dollars avec la Société néerlandaise de financement du développement (FMO). Les fonds annoncés en août 2022 serviront à la construction des systèmes solaires en toiture, ainsi que l’installation des pylônes de télécommunications, des centres de données et des réseaux de fibre optique notamment en Afrique du Sud, au Kenya, au Nigeria et en Côte d’Ivoire.
Benoit-Ivan Wansi