Le Fonds d’accès à l’énergie hors réseau de la Facilité pour l’inclusion énergétique (FEI OGEF) vient de lever 59 millions de dollars pour financer les fournisseurs d’off-grids en Afrique.
Le Fonds d’accès à l’énergie hors réseau de la Facilité pour l’inclusion énergétique (FEI OGEF) vient d’être alimenté à hauteur de 59 millions de dollars. Les fonds ont été mobilisés via un crowdfunding qui a mobilisé plusieurs partenaires au développement.
Parmi les plus connus sur du secteur de l’énergie en Afrique, il y a la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), l’agence allemande de développement qui a fourni 17 millions de dollars pour le compte du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). « La KfW et le BMZ ont investi dans l’OGEF pour soutenir cet effort de collaboration visant à faire progresser l’énergie hors réseau respectueux du climat en Afrique, démontrant que les solutions off-grids peuvent soutenir l’électrification durable de millions d’Africains », explique Babette Stein von Kamienski, la directrice de l’électricité et de l’énergie pour l’Afrique australe à la KfW.
L’Union européenne a apporté 15 millions de dollars dans le FEI OGEF. L’organisation a également fourni 2 millions de dollars pour financer un mécanisme d’assistance technique, afin de renforcer le financement en monnaie locale. La Banque africaine de développement (BAD) est le plus grand bailleur de fonds du FEI OGEF avec une contribution de 30 millions de dollars.
Le fonds pour l’environnement mondial (FEM) de l’Organisation des Nations unies, la Nordic Development Fund (NDF), Calvert Impact Capital et la Prudential Insurance Company of America ont également participé à la levée de fonds. La mobilisation financière a aussi permis d’obtenir 36 millions de dollars de facilités de crédit.
Pour mémoire, la FEI est une ligne de crédit de 500 millions de dollars ouverte par la BAD en juin 2019. Elle est divisée en deux parties. Un montant de 100 millions de dollars est destiné à l’off-grid. La plus grande partie de la FEI, 400 millions de dollars, est destinée à soutenir les grands projets, c’est-à-dire, une production électrique destinée au réseau. Elle bénéficiera ainsi aux producteurs indépendants d’électricité (IPP), qui développent des projets de moins de 25 MW, et qui nécessitent un investissement autour de 30 millions de dollars.
La FEI a aussi obtenu 20 millions de dollars du Fonds pour les technologies propres (CTF), l’une des filiales du groupe de la Banque mondiale dédiée à la finance climatique.
Jean Marie Takouleu
