Pour la deuxième fois, l’AFD et l’Ademe ont lancé un appel à projets à l’intention des jeunes Africains porteurs de solutions dans le secteur de l’énergie renouvelable hors réseau. Par cette initiative, ces deux organismes français veulent « soutenir financièrement des projets qui facilitent l’accès à l’énergie renouvelable en Afrique. » Les projets devront « mettre en œuvre des technologies et/ou des organisations innovantes, génératrices d’activités économiques pérennes, en réduisant l’empreinte environnementale sur l’ensemble du cycle de vie. » Les projets devront porter sur au moins l’un des axes suivants : l’électricité et les formes durables de production de chaleur ou de froid.
La date limite pour la réception des candidatures est fixée au 16 décembre 2019. Les détails complets relatifs à cette offre sont disponibles via le lien suivant : http://bit.ly/2kZTzRZ
La première édition lancée en 2017 a permis de récompenser neuf projets à hauteur de 5,8 millions d’euros avec un soutien public d’une valeur d’1,8 million d’euros.
Miser sur le privé pour éclairer l’Afrique
L’Afrique a besoin de 7 GW pour répondre à ses besoins en matière d’électricité, selon les données de la Banque mondiale. Cette situation coûte cher au continent, car il perd près de deux points de croissance par an. Pourtant, il dispose d’un potentiel solaire énorme, avec un degré d’ensoleillement deux fois plus élevé qu’en Europe. Mais en 2013, les énergies renouvelables représentaient à peine 5 % du mix solaire énergétique en Afrique. Par des appels à projets comme celui que vient de lancer l’Ademe et l’AFD, des organismes internationaux espèrent accompagner des structures privées dans la mise en œuvre de solutions énergétiques durables afin d’améliorer la fourniture en électricité sur le continent.
Luchelle Feukeng