La première édition de l’« African Youth Climate Hub Incubation Program » est sur orbite. L’appel à candidatures lancé le 17 décembre 2020 est ouvert aux start-up africaines œuvrant dans la lutte contre les effets du changement climatique et dans le domaine du développement durable. Pour postuler, les jeunes entrepreneurs sont invités à se connecter sur youthclimatehub.org, à télécharger l’offre d’incubation, créer leur compte et soumettre leur projet en remplissant le formulaire en ligne.
Seuls 10 projets seront retenus au terme de l’appel à candidatures, dont la durée reste à déterminer. Les lauréats bénéficieront d’une formation de six mois dans les domaines du droit, de la stratégie, du marketing, de la communication, de la psychologie et des technologies de lutte contre le changement climatique. Et un programme d’accompagnement leur sera proposé afin de développer chacun de leurs projets respectifs.
Une initiative marocaine
L’« African Youth Climate Hub Incubation Program » a été lancée par la structure éponyme, l’African Youth Climate Hub (AYCH), une plateforme de renforcement du leadeurship des jeunes Africains en faveur du climat et du développement durable, créée en septembre 2019 à l’occasion du sommet sur l’action climatique de New York, par la Princesse Lalla Hasnaa du Maroc. En sa qualité de présidente de la fondation Mohammed VI pour l’environnement, la princesse a confié la mise en œuvre du programme d’incubation à la branche académique de sa fondation, à savoir le Centre international Hassan II de formation à l’environnement, qui travaillera conjointement avec l’Université polytechnique Mohammed VI.
À travers ce programme d’incubation l’AYCH veut favoriser le développement d’entreprises vertes porteuses de solutions innovantes en Afrique pour lutter contre les changements climatiques et promouvoir le développement durable. Selon la plateforme, les entreprises qui émergeront de ce programme de formation placeront les préoccupations sociales et environnementales au même rang que les préoccupations économiques.
Boris NGOUNOU