En première ligne de la lutte contre le braconnage et la cueillette illégale, les rangers seront à l’honneur le 17 septembre 2022 lors du « Wildlife Ranger Challenge » qui se tiendra dans la ville septentrionale de Kasane au Botswana. Plus de 1 500 rangers venant de 15 pays africains sont attendus à cet évènement.
Entre 2010 et 2021, plus de 1 000 écogardes ont été tués dans les forêts tropicales, les savanes et les réserves naturelles montagneuses où ils s’attèlent à la conservation des écosystèmes. C’est pour soutenir ces professionnels que l’édition 2022 du « Wildlife Ranger Challenge » tentera de mobiliser les fonds auprès des associations afin de renforcer les capacités des rangers africains. L’évènement se tient le 17 septembre 2022 dans la ville de Kasane au Botswana.
Il s’agira également de sensibiliser les populations au moment où le changement climatique et la croissance démographique rendent difficile leur mission dans les aires protégées. Pour cette année, cent équipes d’écogardes de 15 pays africains participeront à l’évènement notamment au défilé canin, une sorte de semi-marathon de 21 km au cours duquel les équipes démontreront les compétences de pistage de leurs chiens.
« Nous sommes fiers de souligner le rôle varié des gardes forestiers en Afrique. Ce fut un plaisir et un honneur personnels de rencontrer des dizaines de rangers au Kenya l’année dernière, de véritables héros locaux. Sans leur dévouement quotidien, la faune de la région et de toute l’Afrique ne survivrait pas », affirme l’Israélo-Canadien Mark Scheinberg, le fondateur du Fonds de secours Scheinberg.
La protection de la faune sauvage
Selon Charlie Mayhew Mbe, le directeur général de l’organisation britannique Tusk Trust qui milite pour la protection des pachydermes en Afrique et organise le « Wildlife Ranger Challenge », l’initiative a déjà permis de soutenir plus de 2 000 gardes forestiers dans 24 pays africains.
Cependant, il existe toujours plusieurs menaces à la conservation notamment la perte d’habitat et le braconnage d’espèces sauvages. Pour freiner le déclin de biodiversité, les rangers collaborent avec les peuples autochtones et les communautés locales afin d’apaiser le conflit homme-faune.
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C’est aussi la raison pour laquelle l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en collaboration avec la Fédération internationale des gardes forestiers et Conservation mondiale de la faune sauvage décerne chaque année le Prix international des Rangers pour encourager le travail de ces agents au sein des zones protégées du monde entier et d’Afrique en particulier.
Benoit-Ivan Wansi
