Trente pays, dont neuf sont situés en Afrique, vont bénéficier d’une enveloppe de 176 millions de dollars, allouée par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), en vue de remédier aux défis inhérents à l’agriculture et à l’environnement. La décision a été annoncée à l’occasion de la 58e réunion du conseil d’administration du FEM, la première à être organisée virtuellement.
Le conseil d’administration du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), qui s’est tenu en visioconférence (disposition anti-Covid-19) le 4 juin 2020, a décidé d’allouer 176 millions de dollars à 24 projets en vue de remédier aux défis inhérents à l’agriculture et à l’environnement.
Tous les projets seront réalisés par l’Organisatiagroon des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en partenariat et en cofinancement avec les gouvernements concernés. Il s’agit de 30 pays bénéficiaires, dont neuf sont situés en Afrique (le Burkina Faso, la Guinée, le Kenya, la Libye, Madagascar, la Mauritanie, le Maroc, la Tanzanie et la Tunisie).
Les projets prennent en compte les défis agricoles liés au climat
« Les projets approuvés ont été conçus pour renforcer les systèmes alimentaires nationaux tout en offrant des bienfaits environnementaux aux populations et à la planète. Ils aideront les petits producteurs, les pêcheurs et les forestiers à diversifier leurs moyens d’existence et à renforcer leur résilience face au changement climatique et d’autres facteurs de stress, tels que le Covid-19 » a déclaré Qu Dongyu, le directeur général de la FAO.
Le nouveau financement du FEM dans le domaine de l’agriculture résiliente s’inscrit dans le cadre d’un accord de partenariat signé en 2006 entre le fonds et la FAO. Une collaboration qui a déjà permis de soutenir plus de 130 pays à travers le monde, en mettant en œuvre plus de 200 projets avec près d’un milliard de dollars de financement débloqués par le FEM. À ce jour, les projets du FEM et de la FAO auraient bénéficié à près de cinq-millions d’hommes et de femmes, créant plus de 350 000 emplois dans les communautés rurales, protégeant la biodiversité dans près de 200 écosystèmes marins vulnérables et sauvant près de 1000 espèces de cultures et races animales de l’extinction.
Boris Ngounou