Les porteurs de projet de production de froid et la climatisation durable pourraient bénéficier d’une initiative du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM). Ce fonds public bilatéral géré par l’Agence française de développement (AFD) vient de lancer un appel à projets ciblant les innovations dans le domaine du froid et la climatisation durable dans les pays en voie de développement dont la grande majorité se trouve sur le continent africain.
Ce concours d’innovation concerne la société civile, les autorités publiques, les collectivités locales, les organismes de recherche, le secteur privé, les fondations, etc. Les projets de production de froid et la climatisation qui seront soumis d’ici la fin du mois de septembre 2020 seront sélectionnés en fonction de leur viabilité sur le plan écologique et environnemental.
La priorité accordée aux pays africains
Le FFEM indique également qu’elle sélectionnera les projets en fonction de leur contribution au développement durable dans un ou plusieurs pays en développement. Outre le caractère innovant, le projet doit également avoir un caractère démonstratif et reproductible, démontrant une pérennité économique et financière et surtout acceptable sur le plan culturel et social.
« Sont spécifiquement ciblés des projets qui permettront une production de froid ou une climatisation durable, favorisant des approches intégrées ; que ce soit par la promotion d’équipements et installations de production de froid et de climatisation, utilisant des fluides frigorigènes dits “naturels”, plus efficaces en énergie ; ou que ce soit par des solutions alternatives sans recours à des fluides frigorigènes », précise le FFEM.
L’accompagnement des porteurs de projets
Le fonds français indique aussi que les porteurs de projets devraient présenter des innovations en lien avec la diffusion, la mise en œuvre et la maintenance des équipements et installations ; le traitement, la réutilisation et le recyclage des équipements en fin de vie.
Le FFEM soutiendra chaque projet sélectionné avec une enveloppe pouvant varier entre 500 000 et 3 millions d’euros. Les fonds serviront au cofinancement des projets. L’autre partie du financement peut être apporté par les partenaires financiers qui soutiennent également l’innovation. Mais le FFEM a plafonné ce soutien extérieur à 70 % du budget global pour un projet usuel et 50 % pour « un projet présentant un caractère remarquable d’innovation ou dans le cas de projets portés par des acteurs du Sud et dont les cofinancements viennent du Sud ».
Pour plus d’informations sur l’appel à projets du FFEM, cliquez ici.
Jean Marie Takouleu