Le Fonds nordique de développement (FND) est déterminé à soutenir le développement durable en Afrique. Ainsi, l’institution basée à Helsinki en Finlande mobilise 500 000 euros au profit de la plateforme « Dette verte et résilience » gérée par le Programme des Nations pour le développement (Pnud). Les fonds permettront la stimulation des obligations vertes au profit des pays africains les plus touchés par les effets du changement climatique notamment au sud du Sahara où les épisodes de sècheresse prolongée mettent à mal les moyens de subsistance ainsi que la santé des populations.
« La croissance économique et démographique de l’Afrique et ses ambitions de développement audacieuses signifient que sa consommation d’énergie augmentera considérablement au cours des prochaines décennies. À une époque où les pays du continent sont confrontés à des défis importants, ce partenariat soutiendra les efforts pour accélérer le financement climatique en tant que contribution à la transition écologique », explique Ahunna Eziakonwa, la directrice du bureau régional du Pnud pour l’Afrique.
Concrètement, l’organisation onusienne se servira du financement du FND pour renforcer les investissements principalement dans les domaines de l’eau, les énergies renouvelables et la sécurité alimentaire. Cela contribuera à la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) et surtout « à la création d’emplois verts » selon Haoliang Xu, le sous-secrétaire général des Nations unies.
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Dans le même temps, le FND dirigé par Karin Isaksson collabore avec la Banque européenne d’investissement (BEI), le Fonds vert pour le climat (FVC) et l’Initiative mondiale pour les obligations vertes (GGBI) de l’Union européenne (UE) en vue de la réalisation d’infrastructures écologiques dans un premier temps en Angola, au Cameroun, en Ouganda, et par la suite en Côte d’Ivoire, en Namibie, au Rwanda et au Sénégal.
Benoit-Ivan Wansi