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AFRIQUE : le Forum mondial sur les paysages prévu en août 2018 au Kenya

AFRIQUE : le Forum mondial sur les paysages prévu en août 2018 au Kenya© Fabian Plock/Shutterstock

Le forum mondial sur les paysages (GLF) se tiendra à Nairobi au Kenya du 29 au 30 août 2018 sur le thème « Restauration des paysages en Afrique : perspectives et opportunités ». Ce forum est organisé par le Bureau des Nations unies à Nairobi, la Banque Mondiale et les ministères allemands de l’Environnement, de la coopération et du développement. Pendant deux jours, les participants prendront part à une série d’ateliers pratiques. Un vrai boulevard où les jeunes Africains partageront leurs expériences et pourront remporter un prix; un concours devant être organisé pour la circonstance. Cinq thématiques soutiendront également les échanges lors de ce forum. Il s’agit de la mise en œuvre de la restauration des paysages, la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance, les droits, le financement des paysages durables, et la mesure du progrès vers les objectifs fixés en matière de développement et de climat.

Le forum donnera aussi la parole à des experts africains et internationaux pour évaluer l’approche paysagère en Afrique. L’objectif ici sera de faciliter les interventions des secteurs public et privé, afin que « les promesses se transforment en action. » Le GLF permettra aux partenaires d’élaborer des stratégies pour assurer la mise en œuvre de la restauration des forêts africaines. Le but global de la conférence étant d’en sortir avec une série de politiques publiques qui permettront de réduire la déforestation en Afrique.

Chaque année, l’Afrique perd environ 2,8 millions d’hectares  de forêt et près de 50 millions d’hectares de terre sont affectés par la dégradation. Les chiffres sont ceux de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Ces pertes sont dues principalement aux changements climatiques. Ceux-ci se manifestent entre autres par la hausse des températures, l’élévation du niveau de la mer, et l’irrégularité des précipitations. Pour réussir dans un contexte aussi complexe, il est urgent pour les Africains de s’adapter aux nouvelles réalités. Ainsi, les agriculteurs par exemple pourront prendre en considération les paramètres liés à la pression sur l’eau et la baisse de la productivité agricole dans la gestion de leurs cultures et de leurs bétails.

Les organisateurs de la conférence espèrent apporter une solution à cette kyrielle d’irrégularités. Plus concrètement, ils désirent trouver et lancer dès 2019 de nouveaux mécanismes financiers responsables et inclusifs qui leur permettront d’attirer des capitaux privés pour redynamiser le secteur. Ils veulent également travailler pour assurer une meilleure coordination régionale des acteurs du secteur.

Luchelle Feukeng

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