Les investissements du secteur privé représentent actuellement moins de 2 % des dépenses destinées à la résilience climatique dans le monde. Face à ce constat, le Centre mondial pour l’adaptation (GCA) s’allie à la société de gestion d’actifs Invesco basée à Atlanta aux États-Unis d’Amérique. Ce partenariat vise essentiellement la mobilisation de capitaux privés nécessaires au financement de projets climatiques sur le continent africain.
Présente dans vingt pays, la société d’investissement Invesco est membre du Groupe de travail sur la communication financière relative au climat (TCFD). Cette plateforme mondiale est composée de 238 entreprises, dont 150 institutions financières représentant une capitalisation boursière de 6 000 milliards de dollars en termes de financement climatique dans les pays en voie de développement, notamment en Afrique.
Parmi les plus touchés par les effets du changement du climatique sur le continent figurent notamment la Côte d’Ivoire, le Niger et le Bénin. Depuis le début de l’année 2022, ces pays d’Afrique de l’Ouest naviguent entre inondations et sècheresse avec des conséquences néfastes sur la biodiversité et les moyens de subsistance des populations (pour la plupart rurales).
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Dans ce contexte, le GCA a annoncé en juin 2022 qu’il allait contribuer à la mise en place d’infrastructures urbaines résilientes et un programme de financement climatique adapté aux problématiques environnementales des villes africaines afin de stimuler la croissance économique durable sur le continent d’ici à 2025. L’initiative qui s’inscrit dans le cadre de son Programme audacieux d’accélération de l’adaptation en Afrique (AAAP) permettra l’accompagnement d’investissements dans les secteurs de l’agriculture durable, des technologies et de l’innovation.
Benoit-Ivan Wansi