Au terme des assises de la 5e Assemblée des Nations unies pour l’environnement (Unea-5) qui ont eu pour cadre Nairobi la capitale du Kenya, les pays membres ont voté le Maroc pour présider la prochaine édition. Le royaume chérifien devrait en profiter pour réaffirmer ses efforts dans la lutte contre la pollution et le changement climatique dont les effets ont des impacts sur l’économie mondiale, et particulièrement en Afrique.
Le Royaume du Maroc a été désigné pour présider la 6e Assemblée des Nations unies pour l’environnement (Unea-6) à l’issue d’un vote par les pays participants à la 5e édition qui vient de se refermer à Nairobi au Kenya. À travers cette nouvelle responsabilité qui s’étendra sur deux ans, le Maroc devra conduire l’organisation et la tenue du forum mondial de l’environnement sous la houlette du Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue).
« Fort de son leadership accumulé en matière de protection de l’environnement, le Maroc a su gagner la confiance de la communauté internationale et consacrer également son rôle dans la mise en place d’initiatives en faveur du continent africain. Dans un esprit de continuité et d’efficacité, nous souhaitons consolider les acquis de nos prédécesseurs et accélérer la mise en œuvre des résolutions déjà adoptées. Nous voulons contribuer efficacement à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) convenus il y a des années », indique la ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.
Face à la crise environnementale que connaît la planète, le royaume chérifien devra contribuer d’ici à 2024 à l’élaboration de l’accord mondial sur la pollution plastique, l’une des résolutions historiques de l’Unea-5 présidée par Espen Barth Eide, ministre du Climat et de l’Environnement de la Norvège.
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La 6e Assemblée des Nations unies pour l’environnement (Unea-6) sera aussi l’occasion de nouer des partenariats entre les gouvernements, le secteur privé et la société civile à l’échelle planétaire, en matière de lutte contre les défis environnementaux. En plaçant cette rencontre onusienne sous le prisme de la coopération multilatérale et la solidarité internationale, le Maroc certifie sa volonté de porter la voix du continent africain comme en 2016, lors de la 22e Conférence des parties sur le climat (COP 22) à Marrakech.
Benoit-Ivan Wansi