Le World Resources Institute (WRI), une cellule de réflexion américaine spécialisée dans les questions environnementales, vient d’obtenir un financement de 100 millions de dollars, soit 59,8 milliards de francs CFA. Les fonds serviront à encourager la plantation d’arbres dans le bassin du lac Kivu et de la rivière Rusizi, située à cheval entre la République démocratique du Congo, le Burundi et le Rwanda, ainsi que dans la ceinture de cacao au Ghana et la grande vallée du Rift au Kenya.
Engagé dans la restauration de l’environnement, le World Resources Institute (WRI), vient de mobiliser 100 millions de dollars, (59,8 milliards de francs CFA), auprès d’Audacious Project, une initiative de financement collaboratif soutenue par des organisations philanthropiques de premier plan comme les fondations Bill & Melinda Gates, l’organisation caritative Emerson Collective et la Fondation Skoll.
« Les fonds serviront à encourager la plantation d’arbres dans le bassin du lac Kivu et de la rivière Rusizi, située à cheval entre la République démocratique du Congo (RDC), le Burundi et le Rwanda, ainsi que dans la ceinture de cacao au Ghana et la grande vallée du Rift au Kenya », indique le WRI dans un communiqué publié le 17 avril 2023. Étendu sur la période allant de 2024 à 2028, ce projet de reboisement contribuera à l’atteinte des objectifs de l’AFR100 (African Forest Landscape Restoration), une initiative lancée par l’Union africaine (UA) pour la restauration de 100 millions d’hectares (soit 1 million de km²) de paysages dégradés et déboisés, d’ici à 2030.
Lire aussi-AFRIQUE: 9 pays bénéficient d’un programme de restauration des terres arides
L’AFR100 est conduit par l’agence du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (New Partnership for Africa’s Development, NEPAD), de l’Union africaine, en partenariat avec 27 pays participants. Pour sa réalisation, l’initiative lancée en 2015 a besoin d’un financement total de 500 millions de dollars. Un financement qui tarde à être bouclé, malgré les engagements des États.
En septembre 2018, deux pays se sont engagés à restaurer une superficie combinée de 19,6 millions d’hectares de terres afin de réaliser l’objectif de 100 millions d’hectares. Il s’agit du Burkina Faso (5 millions d’hectares) et de la République du Soudan (14,6 millions d’hectares). Des engagements pris à la suite de ceux du Togo (1,4 million d’hectares) et de la Tanzanie (5,2 millions d’hectares).
Boris Ngounou