Pour répondre aux défis actuels liés à l’eau, à savoir la disponibilité, la qualité, la gestion et la sécurité, l’Association internationale l’eau (IWA) mise sur des solutions créatives. C’est dans cette optique que l’organisation non gouvernementale (ONG) indépendante annonce l’ouverture, dès le 5 février 2024 des candidatures pour ses « prix de l’innovation de projet », axés sur l’eau. « Décernés tous les deux ans lors du Congrès et de l’exposition mondiale de l’eau que nous organisons (en août 2024, Ndlr), ces prix reconnaissent et encouragent l’excellence et l’innovation dans la gestion, la recherche et la technologie de l’eau », indique l’IWA.
Les porteurs de projets « seuls ou en équipes » ont jusqu’au 23 février 2024 pour postuler. Parmi la panoplie de candidats qui sera enregistrée, ceux retenus au terme de ce processus de sélection seront invités à soumettre des dossiers complets entre le 8 et le 19 mars 2024, suivant six catégories prestigieuses, chacune mettant en lumière l’excellence dans des domaines spécifiques du secteur de l’eau. « Il y aura un prix d’or, d’argent et de bronze dans chaque catégorie. Les lauréats de l’or seront pris en considération pour le Grand prix de l’innovation de l’IWA 2024 », révèle l’IWA.
Une opportunité à saisir par les africains également
L’Afrique, qui est confrontée à une crise de l’eau sans précédent aura également intérêt à prendre part à ce rendez-vous de l’innovation. Les « prix de l’innovation de projet » pourraient apporter aux porteurs de projets africains non seulement une reconnaissance, mais aussi leur donner la possibilité de contribuer aux dialogues nationaux et mondiaux sur la façon de surmonter les défis liés à l’eau grâce à des solutions novatrices.
Pour rappel, les « prix de l’innovation de projet » de l’Association internationale de l’eau ont été lancés en 2006. Ils soutiennent l’idée que les défis communs liés à l’eau peuvent être surmontés grâce au développement, et à la mise en œuvre de solutions innovantes.
Pour plus d’informations sur l’appel à projets, cliquez ici.
Inès Magoum