La British International Investment (BII) veut renforcer ses investissements à impact en Afrique et dans le reste du monde. Dans le cadre de cette stratégie, l’institution de financement du développement (IFD) vient de nouer un partenariat avec ILX Management, une société d’investissement basée à Amsterdam aux Pays-Bas.
Selon la BII, le protocole d’accord signé récemment avec ILX « témoigne de notre intention commune de cofinancer des transactions de dette à hauteur de 500 millions de dollars américains afin de faciliter le développement durable à long terme dans les économies en développement et les pays à faible revenu d’Afrique, d’Asie et des Caraïbes ». Alors, le financement mobilisé sera investi dans plusieurs secteurs clés, notamment les énergies renouvelables, l’industrie manufacturière, l’agro-industrie et les services financiers.
Lire aussi- Développement durable : l’Égypte lève 478 M$ sur le marché des obligations Panda
À en croire BII, les investissements dans ces secteurs permettront l d’accroître les flux de capitaux vers des entreprises et des projets à fort impact. Dans ce cadre, ILX et BII partageront des informations sur les projets potentiels, les technologies émergentes et l’innovation financière. Elles établiront également une feuille de route pour mobiliser les capitaux du secteur privé, en se concentrant plus particulièrement sur l’amélioration de l’accès des investisseurs institutionnels aux opportunités d’investissement en dette privée dans des entreprises qui favorisent une « croissance productive, durable et inclusive ».
Ce partenariat intervient quelques mois seulement après un engagement de 245 millions de dollars pris par la BII et la fondation Shell. Ce financement permettra de soutenir le développement des énergies renouvelables en Afrique et en Asie du Sud. Le partenariat signé en avril 2023 vise également à lever les obstacles financiers qui empêchent le développement des entreprises en phase de démarrage et intermédiaire dans plusieurs secteurs, notamment la mobilité électrique et l’agri-technologie.
Jean Marie Takouleu