Deux mois. C’est le temps que va durer le programme GreenTech Africa 2024 : le futur de la durabilité. L’initiative concerne exclusivement les patrons de start-up vertes. Entre août et septembre, des entrepreneurs sélectionnés au préalable se retrouveront pour trois ateliers en ligne. « Ils travailleront en étroite collaboration avec des experts du secteur, des investisseurs, des partenaires de l’écosystème et un analyste en investissement qui les coachera », indique la plateforme américaine Village Capital qui organise le concept avec le soutien de la fondation new-yorkaise Moody’s.
Les apprenants seront outillés précisément sur le montage de projets, la construction d’un modèle financier, la mobilisation des fonds sur le marché des capitaux ainsi que le réseautage pour la concrétisation de leurs objectifs. En effet, avec le dynamisme numérique et la montée de la mondialisation, les techniques entrepreneuriales et du business évoluent eux aussi constamment. Et ces « start-upers » qui à travers leurs innovations entendent transformer leurs écosystèmes se doivent bien d’être à jour de ces changements et des approches novatrices dans tous les domaines du développement durable.
À cet effet, l’appel à candidatures de GreenTech Africa 2024 qui se referme le 10 mai prochain s’adresse aux dirigeants des « cleantech et climate Tech » (plateformes qui conçoivent et exploitent des solutions technologiques pour lutter contre le réchauffement climatique), de l’« agritech » qui développent des applications en faveur de la sécurité alimentaire, et de l’« économie circulaire et régénérative » pour les jeunes pousses dont les idées favorisent l’utilisation durable des ressources en vue de la réduction des déchets et de la pollution de l’air.
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Ces entreprises doivent être opérationnelles en Égypte, en Afrique du Sud, au Kenya, au Sénégal ou au Nigeria dont est originaire la lauréate de la dernière édition AACE Foods. La start-up fournit à environ 10 000 petits exploitants agricoles des technologies de stockage et des intrants pour stimuler des chaines de valeur (maïs, gingembre, curcuma, oignons, graines de soja et d’arachides) des communautés rurales en Afrique subsaharienne.
Pour plus d’informations sur l’appel à candidatures, cliquez ici.
Benoit-Ivan Wansi