Le gouvernement des Pays-Bas promet un appui de 25 millions d’euros aux pays en développement du continent africain pour renforcer l’approvisionnement en eau des populations. Cet appui en partenariat avec la Banque européenne d’investissement (BEI) s’inscrit dans le cadre du Fonds du secteur de l’eau, une initiative visant à accélérer le sixième objectif de développement durable (ODD6) sur l’eau et l’assainissement.
« Investir dans la sécurité en matière d’approvisionnement en eau et d’assainissement, c’est investir dans un avenir meilleur pour les populations et notre planète ». Ces mots de l’envoyé spécial en charge des affaires internationales de l’eau des Pays-Bas, Henk Ovink, s’accompagnent d’une enveloppe de 25 millions d’euros en faveur de l’approvisionnement en eau sur le continent africain.
Cet appui de l’État néerlandais par l’entremise de la Banque européenne d’investissements (BEI) contribuera à l’accélération du sixième objectif de développement durable (ODD6) relatif à l’eau et à l’assainissement. Le but de ce financement est de rendre les projets relatifs à l’eau plus durables tout en améliorant la résilience des infrastructures face au changement climatique et en mobilisant des fonds supplémentaires auprès d’autres bailleurs ou investisseurs.
La BEI, dont les actionnaires sont les États membres de l’Union européenne (UE), a déjà prêté jusqu’à 32 milliards d’euros pour l’eau sur l’ensemble de la planète. En marge du 9e Forum mondial de l’eau (FME), la banque basée à Kirchberg (au Luxembourg) a annoncé un prêt de 70 millions d’euros en faveur du Sénégal. Ce prêt permettra l’approvisionnement en eau potable de 1,2 million de Sénégalais.
L’approvisionnement en eau des régions arides
Selon Ambroise Fayolle, le vice-président de la BEI chargé du développement et de l’action pour le climat, le financement de 25 millions d’euros promis par les Pays-Bas permettra d’améliorer l’accès à l’eau dans les zones de conflits, les régions touchées par la sécheresse et les populations côtières fragiles. Également, il s’agira de renforcer le Fonds pour le secteur de l’eau (WSF) dans les années à venir.
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Créé en 2017 par la BEI en partenariat avec l’État néerlandais, le WSF vient en appui aux pays en manque de financements et de capacités techniques à travers la mise en œuvre des projets innovants dans le domaine de l’eau et des systèmes intégrés de gestion des ressources hydriques. Le WSF finance actuellement des opérations d’assistance technique. Au Niger, le fonds soutient les opérations visant à améliorer l’accès à l’eau potable, à utiliser l’énergie solaire pour l’approvisionnement en eau au Malawi et à mieux protéger les populations côtières de Sao Tomé‑et‑Principe.
Benoit-Ivan Wansi