Alors que la crise énergétique ébranle le monde et surtout l’Europe, la première Semaine africaine de l’e-mobilité s’ouvre à Nairobi au Kenya le 25 octobre 2022. Durant quatre jours, les 1 000 participants tableront sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les transports afin d’améliorer la qualité de l’air des villes africaines et renforcer ainsi la lutte contre le réchauffement climatique sur le continent.
À cet effet, les thèmes principaux de l’évènement seront axés sur les nouveaux modèles financiers et commerciaux, l’optimisation énergétique, le développement des énergies renouvelables et les infrastructures (usines et bornes de recharge) dans le domaine de la mobilité durable. La rencontre est organisée par l’Association pour la mobilité électrique et le développement en Afrique (AEMDA), en partenariat avec l’Africa E-Mobility Industry Action (Afemi).
Les organisateurs de la Semaine africaine de l’e-mobilité annoncent également que le samedi 29 octobre 2022, jour d’apothéose, aura lieu l’inauguration d’une nouvelle station de recharge pour véhicules électriques au Waterfront Mall, dans la capitale kenyane, en présence d’une douzaine d’entreprises opérant dans les secteurs du transport, de l’énergie, de l’environnement, de l’éducation et de la finance.
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À en croire l’Agence internationale de l’énergie (AIE) basée à Paris en France, environ 30 millions de véhicules électriques circuleront à l’échelle mondiale d’ici à 2030. Et l’Afrique compte bien suivre cette révolution. « Il y a beaucoup d’action dans la mobilité électrique sur le continent africain et en majorité au Kenya où le secteur est en pleine effervescence avec des bus électriques utiles pour le transport en commun, des fourgonnettes et motos électriques, ainsi que les bornes de recharge pour ces différents types d’engins », indique l’AEMDA.
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Benoit-Ivan Wansi