L’entreprise indienne Avaada Energy, filiale du groupe Avaada, vient de boucler une levée de fonds. L’entreprise spécialisée dans la production d’énergies renouvelables a mobilisé 145 millions de dollars à l’issue de cette opération. Les fonds ont été récoltés auprès de la Banque asiatique de développement, German Investment Corporation (DEG), la filiale de Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW) basée à Cologne, en Allemagne, et la Société néerlandaise de financement du développement (FMO).
Cette somme permettra de financer différents projets qui contribueront à produire une puissance cumulée de 2,4 GW, soit 50 % des ambitions africaines et asiatiques portées par Avaada Energy, évaluées à environ 5 GW.
En pleine croissance, Avaada attire de plus en plus les investisseurs à travers le monde. En 2017, les contrats d’achat d’électricité (CAE) de cette entreprise basée à Mumbai (anciennement Bombay) cumulaient à 1,7 GW. En mars dernier, elle a bénéficié d’un investissement direct de 50 millions de dollars de la part de la Banque asiatique de développement à travers le Fonds d’infrastructures privées (LEAP) et un mécanisme de financement géré par l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica).
« Les investissements de ces institutions financières confirment nos antécédents impeccables en matière d’exécution d’actifs, générant des rendements importants pour toutes les parties prenantes », a affirmé Vineet Mittal, le président du groupe Avaada.
Des projets en cours en Afrique
En Afrique, Avaada Energy est à la conquête du marché du solaire. En avril 2018, la société a signé un protocole d’accord portant sur les études de faisabilité d’un projet de construction de plusieurs centrales solaires d’une capacité totale de 225 MW en Guinée. Plusieurs sites ont été retenus pour ce projet d’implantation de centrales solaires. Il s’agit de Boke (15 MW), Labe (60 MW), Mamou (10 MW), Dabola (10 MW), Pita (10 MW), Sougueta (85 MW), Kankan (20 MW), Siguiri (10 MW) et Mandiana (5 MW). Ces infrastructures devraient être construites et exploitées dans le cadre des partenariats publics privés (PPP).
Jean Marie Takouleu