Comme d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso, le Bénin et le Togo subissent les affres du changement climatique qui se manifeste par la sécheresse. Pour renforcer la résilience des populations au changement climatique, le Partenariat régional de l’eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP-AO) et le Secrétariat international de l’eau (SIE) mettent en œuvre le projet TonFuturTonClimat (TFTC). Dans sa seconde phase qui vient d’être lancée, l’initiative encouragera au moins 3 000 jeunes et les femmes à développer des projets dans le domaine de l’agriculture, ainsi qu’à la plantation d’arbres pour la restauration des couverts forestiers au Burkina Faso, au Bénin et au Togo.
Le projet TFTC est financé à hauteur de 405 000 dollars par le Fonds vert du Québec, dans le cadre du Programme de coopération climatique internationale (PCCI). Ce programme du gouvernement québécois vise la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’adaptation aux impacts négatifs du changement climatique dans les pays francophones les plus vulnérables.
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À en croire le SIE basé à Montréal au Canada, la phase 2 du projet TFTC durera deux ans (2021-2023). La première étape du projet de résilience au changement climatique qui s’est achevée en 2020 a permis la plantation de 26 500 arbres, ainsi que la fabrication de 9 363 kilogrammes de compost. Cet engrais naturel obtenu à partir de la fermentation des déchets organiques est utilisé par les agriculteurs pour la restauration de leurs parcelles.
Le changement climatique cause aussi des situations de famines dans la corne de l’Afrique, ainsi qu’une partie de l’Afrique de l’Est et australe. Sur le continent, les institutions financières appuient également les projets d’adaptation au changement climatique. En avril 2021, le Fonds international de développement agricole (Fida) et le groupe de la Banque islamique de développement (BID) ont signé pour le déblocage de 500 millions de dollars en faveur des pays vulnérables au changement climatique en Afrique.
Inès Magoum