La société financière Metier vient d’annoncer un investissement de 25 millions de dollars dans Broadreach Energy. Les fonds sont destinés à fournir l’énergie propre aux sociétés de service public, ainsi qu’aux petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique au sud du Sahara.
Metier Private Equity International poursuit ses investissements dans le secteur de l’électricité en Afrique. La société financière basée en Afrique du Sud vient d’annoncer un investissement de 25 millions de dollars dans le producteur indépendant d’électricité (IPP) Broadreach Energy. Ce financement permettra à l’entreprise d’étendre son activité en Afrique au sud du Sahara, notamment la fourniture d’énergie propre aux sociétés commerciales, industrielles et aux petites entreprises de service public.
Concrètement, l’entreprise finance, construit, assure l’exploitation et la maintenance de systèmes solaires autonomes sur le toit des entreprises. En échange de l’électricité fournie par Broadreach Energy, son client se contente de payer une facture mensuelle. Un modèle de leasing solaire qui a le vent en poupe en Afrique, favorisé par les déficiences des réseaux électriques nationaux.
L’ambition africaine
Broadreach Energy fournit déjà l’énergie solaire photovoltaïque, ainsi que des services d’efficacité énergétique aux entreprises au Rwanda, en Namibie et en Afrique du Sud. La société a développé, conseillé et investi dans des projets totalisant plus de 30 MW. Selon Metier, son investissement de 25 millions de dollars devrait permettre à Broadreach Energy de poursuivre, de développer et d’étendre sa stratégie en matière d’énergies renouvelables pour les entreprises en Afrique.
« Avec Metier à bord, nous avons la capacité d’atteindre notre objectif de construire une entreprise africaine leader dans le domaine de l’énergie propre », s’enthousiasme Adam Bekker, le directeur général de Broadreach Energy. Metier a réalisé son nouvel investissement à travers son Sustainable Capital Fund II. Ce fonds cible les investissements offrant des avantages sociaux et environnementaux ainsi que des rendements financiers.
Ses investissements sont équilibrés entre les projets d’énergies renouvelables (englobant à la fois la production raccordée au réseau et la production décentralisée) ainsi que les investissements de capital de croissance dans d’autres secteurs, tels que l’efficacité énergétique et l’exploitation des ressources comme l’eau ou la gestion des déchets. Le fonds a été alimenté récemment de 10 millions d’euros par Proparco, la filiale de l’Agence française de développement (AFD), dédiée au secteur privé.
Jean Marie Takouleu