AFRIQUE : quatre nouvelles réserves de biosphère désignées par l’Unesco

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AFRIQUE : quatre nouvelles réserves de biosphère désignées par l’Unesco © Unesco

En Conseil international de coordination du 12 au 15 juin 2023 à Paris en France, le Programme sur l’Homme et la biosphère (MAB) de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a approuvé la désignation de 11 nouvelles réserves de biosphère dans le monde dont quatre se trouvent en Afrique.

Sur les 10 nouvelles réserves de biosphère désignées par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), l’Afrique en compte quatre. Il s’agit des réserves naturelles de la forêt tropicale de Korup dans le Sud-ouest du Cameroun, du Complexe des aires protégées du Nord-Est de la République centrafricaine (RCA), de Rufiji-Mafia-Kibiti-Kilwa (Rumaki) en Tanzanie, et du Mont Elgon situé à la frontière entre le Kenya et l’Ouganda.

S’agissant du Parc national de Korup au Cameroun, il couvre une superficie de 1 260 km² et regroupe plus de 400 essences d’arbres notamment l’aucistraladus korupensis dont les plantes sont utilisées pour des expériences médicales contre les cancers, ainsi qu’une faune composée de 300 espèces d’oiseaux, 174 reptiles et 140 espèces de poissons. La zone protégée est moins vaste que le Complexe des aires protégées du Nord-Est de la RCA qui en ce qui le concerne est devenu le terrain de chasse et d’exploitation artisanale pour quelque 80 000 riverains.

« L’intégration de nouvelles réserves de biosphère dans notre réseau composé de 748 sites répartis dans 134 pays est plus utile et nécessaire que jamais. Et c’est bien la preuve tangible que l’humanité peut vivre en harmonie avec la nature. Depuis 1971, ce programme porté par les communautés locales a réussi à établir un modèle de développement qui favorise le bien-être humain et le respect de la biodiversité », déclare Audrey Azoulay, la directrice générale de l’Unesco.

Le développement durable en ligne de mire

Selon l’organisation onusienne, la survie de ces sites naturels est tributaire de la préservation de la biodiversité, l’équilibre des écosystèmes et la lutte contre le dérèglement climatique. En effet, les réserves de biosphères sont indispensables pour le renforcement des moyens de subsistance des populations locales à travers le développement de l’agroécologie, des   sources d’énergies renouvelables, entre autres.

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«  Ces espaces aideront les pays à atteindre les objectifs fixés dans le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming adopté par la Convention sur la diversité biologique qui s’est tenue  en décembre 2022 à Montréal au Canada. Cela inclut 30 % des zones terrestres en tant que zones protégées et la restauration de 30 % des écosystèmes terrestres dégradés d’ici à 2030 », indique le Programme sur l’Homme et la biosphère (MAB) qui a fait entrer le Tchad et la Zambie dans son réseau en 2022.

Benoit-Ivan Wansi

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