AFRIQUE : Rockefeller finance l’intelligence artificielle pour l’adaptation au climat

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AFRIQUE : Rockefeller finance l’intelligence artificielle pour l’adaptation au climat © Capitano Footage/Shutterstock

La fondation Rockefeller finance une collaboration entre les plateformes e-GUIDE et Atlas AI. Le but de ce partenariat est de mettre les données satellitaires et l’intelligence artificielle au service du développement économique et de la résilience climatique en Afrique.

Bien que sa part d’émission de dioxyde de carbone (CO2) ne représente que 3 % des émissions mondiales, l’Afrique devrait supporter l’essentiel de l’impact économique du changement climatique, selon la Banque africaine de développement (BAD). Afin d’accompagner la résilience des économies africaines, la fondation Rockefeller finance 5,5 millions de dollars pour la mise en place d’un partenariat entre Electricity Growth and Use In Developing Economies Initiative (e-GUIDE) et Atlas AI.

L’e-GUIDE a été lancé en 2018 dans le cadre d’un partenariat entre la fondation Rockefeller, l’École des mines du Colorado, ainsi que les universités de Massachusetts (UMass) Amherst, Columbia, et Carnegie Mellon. Cette plateforme utilise l’intelligence artificielle pour prédire la consommation d’électricité en Afrique et mesurer l’utilisation productive de l’énergie dans le secteur agricole.

La mise en œuvre dans quatre pays

Cette technologie sera associée à celle d’Atlas AI, une start up, fruit de la collaboration entre la fondation Rockefeller et une équipe de professeurs de l’Université de Stanford. La jeune pousse basée dans la Silicon Valley en Californie (aux États unis d’Amériques) utilise des données provenant d’une gamme de capteurs planétaires ainsi que des technologies d’apprentissage profond pour surveiller les changements climatiques et leur répercutions sur les économies.

« Atlas AI possède une vaste expérience dans la construction d’ensemble de données socio-économiques hyperlocales, de modèles d’analyse prédictive et de plateformes logicielles pour guider les décisions complexes en matière de politique et d’investissement », indique la fondation Rockefeller. Dans sa phase initiale, le programme couvrira le Kenya, le Nigéria, le Rwanda et l’Ouganda.

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Dans ces pays d’Afrique de l’Ouest et de l’Est, la plateforme fournira aux décideurs politiques des informations intersectorielles détaillées sur les domaines dans lesquels le développement de nouvelles infrastructures peut contribuer à atténuer les vulnérabilités des communautés et à promouvoir les opportunités économiques. Cette initiative contribuera ainsi « aux efforts visant à hiérarchiser et à séquencer plus efficacement les investissements dans ces secteurs clés », indique la fondation Rockefeller.

« Alors que la science des données a été utilisée pour améliorer des projets de développement individuels, nous n’avons pas encore débloqué son potentiel pour améliorer le développement au niveau des systèmes, ce qui est essentiel, car les efforts pour conduire le changement dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et du transport doivent être intégrés afin de rendre les opportunités universelles et durables », plaide Zia Khan, le vice-président principal de l’innovation à la Fondation Rockefeller.

Jean Marie Takouleu

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