Le Gouvernement coréen a déclaré le 7 février à Séoul qu’il était prêt à signer un partenariat avec la Banque africaine de développement (Bad). Objectif affiché : transférer au continent africain des technologies sur plusieurs secteurs, dont l’économie verte et la gestion intelligente des transports urbains.
Le potentiel de la coopération future entre la Corée et l’Afrique paraît immense. Les dirigeants coréens l’ont récemment souligné les déchsu annonce leur intention de signer un partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD). « Les représentants de la ville de Busan Metropolitan City, du centre Busan Techno Park et du Green Technology Center coréen jugent que le potentiel de coopération est immense, de même que les opportunités de projets, créateurs d’emplois. L’éventail va de l’agriculture à la croissance verte, en passant par la gestion intelligente des transports urbains et bien d’autres opportunités d’affaires ».
La partie africaine voit en cette future coopération un accélérateur de croissance. Le président de la BAD a signalé que la Banque comptait « étudier la mise en place d’un partenariat stratégique avec la Corée qui puisse déboucher sur la création d’un centre de recherche et de formation africano-coréen sur les drones, ouvrant la voie à la quatrième révolution industrielle de l’Afrique ». Ce centre devrait permettre une gestion plus intelligente et verte de l’agriculture en Afrique. Sur le terrain, la BAD a déjà lancé avec la ville de Busan et le Busan Techno park un projet sur l’utilisation des drones pour collecter et analyser des données au service du développement de l’agriculture en Tunisie. Le projet permet de suivre les nappes phréatiques, relever les effets du changement climatique, collecter les données sur la biodiversité, la dégradation des terres, le taux de remplissage ou d’envasement des barrages… Ce devrait ensuite s’étendre de tels programmes dans d’autres pays africains.
La collaboration avec Séoul donnera lieu à un renforcement des capacités en Afrique, notamment avec des formations qui permettront à l’Afrique de s’industrialiser et de fabriquer elle-même les drones qui serviront à surveiller les effets des changements climatiques sur l’agriculture. Le secteur énergétique et l’accès au financement seront aussi des priorités pour ce partenariat à venir.
Luchelle Feukeng