Les experts de 12 pays africains sur les 54 que compte le continent seront bientôt outillés à une meilleure gestion des déchets solides. Ce sera dans le cadre d’un programme triennal dont les activités démarrent en 2023.
Former pour une gestion adéquate des déchets solides en Afrique. C’est l’ambition du Centre international des technologies de l’environnement de Tunis (Citet) et de l’Agence japonaise de coopération internationale qui viennent de signer un mémorandum d’entente pour la mise en œuvre du Programme triennal de renforcement des capacités dans le domaine de la gestion déchets dans les villes africaines (2022-2025). L’initiative annoncée en marge de la 8e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 8), débutera en 2023.
Chaque expérience étant unique, le programme s’appuiera sur les expériences individuelles pour apporter des solutions contextuelles. Outre les institutions, les experts tunisiens et japonais, le programme bénéficiera de l’expertise du Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) et de la Plateforme africaine des villes propres (ACCP).
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Sur le continent, les pays les plus touchés par la pollution se trouveraient en Afrique subsaharienne selon un rapport de la Banque mondiale avec une production globale de 174 millions de tonnes de déchets ménagers en 2020. Le même rapport estime que la quantité de ces déchets devrait tripler d’ici à 2050. Il est donc urgent d’investir dans la valorisation des déchets organiques en fertilisant, en biogaz ou encore le recyclage des déchets plastiques. Si les pays adoptent progressivement cette démarche d’économie circulaire, beaucoup reste à faire.
En attendant le lancement du Programme triennal de renforcement des capacités dans le domaine de la gestion des déchets des villes africaines, la sensibilisation aux dangers d’une mauvaise élimination des déchets solides se poursuit en Afrique ainsi que des projets de recyclage mis en œuvre par des gouvernements en partenariat avec les entreprises privées.
Inès Magoum