Alors que le tout premier sommet UK-Africa Investment referme ses portes, l’on retient que le Royaume-Uni a signé une série de 27 accords avec les États africains lors de ce galop d’essai. L’ensemble de ces projets correspond à un investissement de 8,4 milliards de dollars et permettra de développer plusieurs secteurs en Afrique, notamment celui des énergies renouvelables.
Au sortir du sommet UK-Africa, qui s’est tenu à Londres du 20 au 21 janvier 2020, le Royaume-Uni a signé avec les États africains 27 accords, d’une valeur de 8,4 milliards de dollars. Les projets concernent l’énergie, la technologie, les infrastructures… Ces accords ont pour objectif de réaliser, en partenariat avec des États africains, des investissements, de créer des emplois et de stimuler la croissance dans les deux parties.
Aqua Africa a ainsi remporté un contrat de 33,7 millions de dollars pour fournir des systèmes de filtration d’eau à énergie solaire au Ghana. En Côte d’Ivoire, c’est Aggreko qui a signé une extension de contrat d’une valeur de 103,8 millions de dollars pour fournir de l’énergie. Globeleq a signé un contrat d’un montant de 65 millions de dollars pour la construction du parc solaire photovoltaïque de Malindi au Kenya. En Ouganda, c’est Nexus Green qui a remporté un contrat de 103,8 millions dollars pour la mise en place d’un système de pompage d’eau grâce à de l’énergie solaire pour l’irrigation.
Par ailleurs, le Royaume-Uni va également apporter des compétences techniques de l’expertise aux pays africains pour attirer des investissements dans les projets d’énergie verte. A cette date, il a déjà financé plusieurs projets en Afrique, notamment par le biais du concours Energy Catalyst qui a permis la construction de centrales solaires, la production de batteries de stockage d’énergie et la construction des hydroélectriques au Botswana et au Kenya. On peut également faire mention de la mise en place du Nigeria 2050 Calculator qui permet de soutenir la planification du développement durable au Nigéria.
En 2040, la demande en électricité sur le continent va augmenter de 60%. Il semble donc judicieux de multiplier des sources de production d’énergie électrique, si l’Afrique veut satisfaire la demande sans cesse grandissante.
Luchelle Feukeng