Un accord a été signé récemment entre l’entreprise pétrolière VFuels, basée à Houston aux États-Unis d’Amérique et le fournisseur libanais de technologies de traitement de l’eau et des eaux usées, Emco Engineering. Le but de ce rapprochement est le développement de solutions de traitement de l’eau pour les entreprises pétrolières et gazières en Afrique.
Le continent africain bénéficiera d’un nouveau partenariat pour la gestion de l’eau dans l’industrie pétrolière et gazière. Les entreprises VFuels et Emco Engineering veulent développer des solutions de traitement de l’eau issue de ce type d’activité. Le protocole d’accord entre les deux parties a été signé le 30 mars 2022.
Selon l’entente, le fournisseur libanais de technologies de traitement de l’eau et des eaux usées, Emco Engineering concevra les nouvelles solutions de traitement de l’eau. Il s’agira de solutions numériques qui apporteront une valeur ajoutée significative en termes de réduction des coûts et de préservation de l’environnement par les industries pétrolières et gazières en Afrique. Pour rappel, le déversement pétrolier a d’énormes conséquences sur la nature, notamment sur les mammifères marins, les poissons, les oiseaux, ainsi que sur la flore, perturbant l’équilibre écologique.
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Emco Engineering assurera également le déploiement durable et approprié de ses solutions en Afrique. Ce travail sera facilité par VFuels grâce à sa connaissance du marché africain et de l’industrie pétrolière et gazière. L’entreprise américaine est spécialisée dans la fabrication d’équipements de traitement modulaires dans le domaine du pétrole et du gaz. Des équipements qui sont assemblés et testés à Houston, au Texas (États-Unis) avant expédition.
La gestion durable de l’eau face à la sécheresse
Pour Cody Summerhays, le directeur du développement commercial mondial de VFuels, l’enjeu est de redéfinir la manière dont les projets de traitement des eaux « Oil and Gag » sont développés sur le continent.
Si des pays comme l’Égypte, le Maroc, l’Algérie ou encore la Namibie traitent déjà ces effluents pour l’irrigation en réponse à la sécheresse et pour l’approvisionnement en eau potable des populations (Namibie), plusieurs États traînent encore le pas, subissant de manière impuissante les affres de ce phénomène climatique sans véritablement stratégie de riposte.
Inès Magoum
