Un nouveau partenariat améliorera l’approvisionnement en eau potable de 2,5 millions de personnes en Afrique subsaharienne pour les trois prochaines années. Il s’agit des abonnés d’Uduma. Selon l’accord, la filiale du groupe français Odial Solutions, spécialiste de la fourniture de services en zone isolée dans les pays en voie de développement bénéficiera de subventions pour renforcer ses activités.
« Cette collaboration épaule d’ores et déjà Uduma dans la conduite de son service de l’eau potable pour près de 140 000 Maliens et plus de 350 000 Burkinabè », explique Mikael Dupuis, le directeur général adjoint d’Uduma. L’entreprise est également présente au Kenya, au Malawi, en Ouganda, en République centrafricaine (RCA) et en Tanzanie où elle assure aussi l’exploitation et la maintenance des installations d’approvisionnement en eau.
La couverture universelle en eau potable à l’horizon 2030 ?
Uptime Global subventionne les services d’eau potable d’Uduma à hauteur de 50 % des recettes collectées et de 0,50 dollar par m3 délivré ou encore 50 dollars par point d’eau dans le cas d’un paiement forfaitaire et si ce service a démontré une continuité de fonctionnement supérieure à 96 %. « Les subventions d’Uptime Global sont particulièrement vertueuses. Car, elles viennent renforcer et pérenniser des services qui peuvent, avec un petit coup de pouce, tendre vers cette viabilité tant recherchée », ajoute Mikael Dupuis.
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À ce jour, 1,5 million d’abonnés d’Uduma en Afrique subsaharienne bénéficient d’un service d’eau potable continue grâce aux subventions d’Uptime Global, créé au début de l’année 2022 et dirigé par Duncan McNicholl. En partenariat avec des prestataires de services, des bailleurs de fonds, des agences bilatérales et l’Université d’Oxford, l’entreprise anglaise ambitionne d’appliquer son modèle de financement à grande échelle pour permettre à 100 millions de personnes de bénéficier de services d’eau en milieu rural d’ici à 2030. Cette catégorie de la population est la plus impactée par la crise de l’eau, qui devrait s’aggraver d’après les récentes prévisions de la Banque mondiale.
Inès Magoum