La présentation d’une plateforme régionale de dissémination de la comptabilité écosystémique d’Afrique est au cœur de la rencontre ouverte le 19 septembre 2022 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Le projet de plateforme dont la mise en œuvre, prévue sur quatre ans devrait s’achever en 2023, se veut capital dans la préservation des écosystèmes naturels d’Afrique.
Ce projet vise à doter le Burkina Faso, la Guinée, le Maroc, le Niger, le Sénégal et la Tunisie, de dispositifs opérationnels propres et autonomes de comptabilité écosystémique du capital naturel. « Ce qui permettra de développer rapidement une première comptabilité écosystémique et leur capital naturel afin d’en cerner l’évolution. Ce qui permettra de promouvoir un développement à la fois dynamique et durable afin de léguer un environnement sain et lutter prioritairement contre la pauvreté » explique Maminata Traoré, la ministre burkinabée de l’Environnement.
La rencontre de Ouagadougou
Les activités de mise en œuvre du Réseau africain d’échange de données pour la préservation des écosystèmes sont pilotées depuis 2020 par l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS). C’est une organisation à caractère international et à vocation africaine basée en Tunisie. Il compte parmi ses membres 26 pays africains, 7 autres pays, 13 organisations et 3 organisations non gouvernementales (ONG).
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L’atelier de Ouagadougou, deuxième du genre, a été co-organisé par le gouvernement burkinabé et l’OSS, avec le financement de l’Agence française de développement (AFD). Ces travaux visent par ailleurs la validation des résultats de comptes biophysiques continentaux, par l’ensemble des parties prenantes. Il s’agira de discuter, fixer les méthodologies et les types de données nécessaires pour la réalisation desdits comptes afin de lancer les traitements au plan national.
Boris Ngounou