La Wildlife Conservation Society (WCS), va promouvoir les systèmes alimentaires bleus et intelligents auprès de ses partenaires africains. C’est tout le sens de son adhésion à la Coalition for Aquatic/Blue Foods, une initiative internationale visant à accroître l’importance des aliments bleus intelligents face au changement climatique et la dégradation de la biodiversité marine. « Nous aiderons les pêcheurs, leurs communautés et leurs gouvernements à défendre la vision de la coalition. Notamment l’adoption de la pêche à petite échelle pour leur nutrition, la préservation de leur biodiversité ainsi que leur croissance économique » promet l’organisation non gouvernementale (ONG) américaine dont l’objectif est la préservation de la nature en Afrique.
Lancée le 30 juin 2022 à Lisbonne (Portugal) lors de la Conférence des Nations Unies sur les océans, la Coalition for Aquatic/Blue Foods est une étape clé vers la réalisation du plein potentiel des aliments bleus pour mettre fin à la malnutrition et construire des systèmes alimentaires respectueux de la nature et résilients au changement climatique.
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Les membres de cette coalition reconnaissent que les aliments bleus, c’est-à-dire les poissons, les crustacés, les plantes aquatiques et les algues capturés ou cultivés dans des écosystèmes d’eau douce et marine, jouent un rôle central dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle de milliards de personnes à travers le monde. Par ailleurs le secrétariat de la Conférence des Nations Unies sur les océans estime que 800 millions de personnes dépendent des systèmes alimentaires bleus pour leurs moyens de subsistance.
Cas du Mozambique avec le WCS
Bien avant d’intégrer la Coalition for Aquatic/Blue Foods, la WCS accompagnait déjà le gouvernement Mozambicain dans la promotion de la pêche artisanale durable. La WCS a notamment contribué à l’élaboration du nouveau règlement de la pêche maritime au mozambique, en y introduisant des améliorations qui permettront la pleine opérationnalisation de la cogestion de la pêche et la légalisation des zones de récupération des ressources temporaires et permanentes.
Boris Ngounou