L’Algérie se dotera de 16 nouvelles usines de traitement des eaux usées. Le projet est annoncé par l’Office national de l’assainissement (Ona). Les futures stations d’épuration qui seront construites dans le cadre du Plan d’action national pluriannuel devraient renforcer la résilience face au stress hydrique qui s’intensifie en Algérie. D’après l’étude, « L’accès à l’eau et l’assainissement en méditerranée, les finances innovantes : solutions ou illusion ? », publiée par l’Institut de prospection économique en Méditerranée (Ipemed), l’Algérie fait partie du peloton de tête des États les plus exposés à ce phénomène dans le monde.
Selon l’Ona, la construction de 16 stations d’épuration permettra d’augmenter de 140 millions de m3 par an, la quantité d’eaux usées prise en charge en Algérie. Actuellement, ce pays d’Afrique du Nord affiche une capacité de traitement de 1,16 milliard de m3 d’eaux usées par an.
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Parmi les secteurs d’activités bénéficiaires de ce projet, figure l’agriculture qui consomme plus de 70 % des ressources en eau du pays. En Algérie, le stress hydrique impacte également les ménages qui voient leurs robinets asséchés, ainsi que l’élevage, le tourisme, etc.
Outre la préservation des ressources en eau, la multiplication des stations d’épuration en Algérie accélère la dépollution des lacs et la mer, où finissent généralement les effluents non traités, provoquant une dégradation de la qualité de l’eau et la perte de la biodiversité.
Inès Magoum