Alors que l’Algérie fait face à une diminution drastique de ses ressources en eau en raison de la sécheresse, l’urgence est désormais à la rationalisation des réserves disponibles. Dans la wilaya d’Aïn Témouchent, située au nord-ouest de l’Algérie, les autorités locales investissent dans la construction d’installations pour le stockage de l’eau douce.
À en croire Sebaâ Ahmed, le chef du service de l’approvisionnement en eau potable auprès de la Direction des ressources en eau et de la sécurité hydrique de la wilaya d’Aïn Témouchent, 11 réservoirs d’eau d’une capacité globale de 6 750 m3 ont récemment été mis en service dans plusieurs communes, notamment Boumediene (1 000 m3), El-Amria (500 m3), Aïn Témouchent (1 000 m3). Cette commune et chef-lieu de la wilaya éponyme a également bénéficié d’une station de pompage. La commune d’Aoubellil dispose également d’un réservoir de 250 m3. Il en est de même pour la plage de Sidi Djelloul qui bénéficie d’un moyen de stockage de 500 m3.
Une capacité de stockage de 11 250 m3
Une fois les ressources en eau stockée, la distribution se fait plus aisément auprès des populations et de manière équitable. Les bénéficiaires sont également sensibilisés à l’utilisation rationnelle de cette eau douce. La Direction des ressources en eau et de la sécurité hydrique d’Aïn Témouchent indique que six autres réservoirs seront prochainement mis en service, portant le nombre des nouvelles installations de stockage à 17. Un investissement de 500 millions de dinars (environ 3,2 millions d’euros) a été alloué à la réalisation de ce projet hydraulique.
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Les 17 réservoirs seront capables de stocker 11 250 m3 d’eau. Ce qui permettra d’approvisionner des milliers de personnes dans la wilaya. Comme Aïn Témouchent, plusieurs wilayas sont confrontées au stress hydrique en Algérie. Selon le rapport 2015 du World Resources Institute (WRI), le pays d’Afrique du Nord pourrait affronter de graves pénuries d’eau d’ici à 2040. Le phénomène est accentué par le changement climatique.
Inès Magoum