ALGÉRIE: 500 000 tonnes de déchets organiques par an seront valorisées dans 2 wilayas

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ALGÉRIE : 500 000 tonnes de déchets organiques par an seront valorisées dans 2 wilayas ©Andriana Syvanych /Shutterstock

Afin de réduire la pollution par les déchets organiques, les wilayas de Sétif et de Constantine, situées au nord-est de l’Algérie, ont fait le choix de renforcer leurs pratiques de gestion durable de ces détritus. Ainsi, dans le cadre d’un projet commun intitulé Gestion intégrée des déchets et production d'énergie au niveau local en Algérie (AIM-WELL), quelque 500 000 tonnes de déchets organiques seront valorisées chaque année en engrais et en énergie.

Les wilayas de Sétif et de Constantine sont décidées à aligner leurs politiques de gestion des déchets organiques à la stratégie nationale de l’économie circulaire de l’Algérie. Le 28 mai 2024, elles ont lancé dans la capitale Alger un projet commun intitulé Gestion intégrée des déchets et production d’énergie au niveau local en Algérie  (AIM-WELL). L’initiative vise à transformer en cinq ans, les déchets solides et organiques en engrais et énergie dans ces wilayas du nord-est du pays d’Afrique du Nord.

La barre des déchets organiques valorisés entre 2024 et 2029 est fixée à environ 500 000 tonnes par an, soit près de 2,5 millions de tonnes au cours des cinq prochaines années. Dans la wilaya de Sétif, le projet prévoit de transformer 600 tonnes de ces détritus par jour en engrais pour l’agriculture et en énergie à travers des usines dédiées, soit 18 000 tonnes tous les mois et 216 000 tonnes l’année pour cette seule wilaya.

Le financement du Fonds pour l’environnement mondial

Dans la wilaya de Constantine, qui abrite la ville de Constantine, l’une des plus vieilles villes du monde, l’initiative « AIM-WELL » permettra la création d’un centre de tri, de traitement et de valorisation des déchets ménagers d’une capacité de 750 tonnes par jour, soit 22 500 par mois et 270 000 tonnes chaque année. Le groupe industriel Divindus, à travers son laboratoire, assurera le contrôle de la qualité des engrais produits pour protéger la santé publique et l’environnement selon un accord signé avec les autorités de Sétif et Constantine.

Outre la réduction des déchets destinés à l’enfouissement, le ministère algérien de l’Environnement et des Énergies renouvelables prévoit comme autre retombée positive, la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) telles que le méthane et le dioxyde de carbone (CO2), l’amélioration de l’accès à l’électricité à partir de sources renouvelables, l’amélioration de l’agriculture durable, la création de valeur ajoutée aux déchets, et la génération de nouveaux emplois.

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Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) coordonnera les travaux du projet de gestion intégrée des déchets organiques de l’Algérie, qui bénéficiera d’une subvention de 4,6 millions de dollars du Fonds pour l’environnement mondial (FEM).

« AIM-WELL » inclut également des représentants de plusieurs secteurs, ainsi que des instances comme le Conseil économique, social et environnemental (CNESE), l’Agence nationale des changements climatiques (ANCC), l’Agence nationale des déchets (AND), et les autorités locales des wilayas de Sétif et Constantine.

Inès Magoum

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