Le groupe libanais Dar El-Handasa décroche le contrat de prestation d’études, de conseils et de suivi des ingénieries pour la modernisation de l’usine de dessalement de l’eau de mer d’El-Mactaâ en Algérie. L’entreprise a été retenue au terme d’un appel d’offres lancé par la compagnie algérienne Tahliyat Miyah Magtaa.
Du nouveau concernant le projet de réhabilitation de la station de dessalement de l’eau de mer d’El-Mactaâ près d’Oran, une ville portuaire de la mer Méditerranée située au nord-ouest de l’Algérie. La compagnie algérienne Tahliyat Miyah Magtaa, qui pilote le projet confie le contrat de prestation d’études, de conseils et de suivi des ingénieries au groupe libanais Dar El-Handasa. L’accord a été conclu le 29 novembre 2021 à Oran.
Dar El-Handasa a été sélectionné au terme d’un appel d’offres national et international lancé par Tahliyat Miyah Magtaa. « Le contrat avec l’ancien exploitant a été résilié, car l’usine n’a pas fonctionné à plein rendement », affirme Hamouda Ahmed Ibn Sina, le directeur général de la station de dessalement d’eau de mer d’El-Mactaâ. Le contrat a d’abord été confié à Hyflux, une société de traitement des eaux basée à Singapour. Le groupe Dar El-Handasa a sept mois pour réaliser les études relatives au projet de dessalement d’El-Mactaâ. Elles seront sanctionnées par l’élaboration d’un cahier de charge.
De l’eau potable pour 5 millions de personnes
Selon Hamouda Ahmed Ibn Sina, la capacité de production de la station d’El-Mactaâ est en baisse. À cette date, le défi est de ramener la capacité de l’installation à 500 000 m3 par jour telle qu’estimée en 2011 à son entrée en service. La réussite de ce projet rendra l’eau potable disponible pour 5 millions de personnes dans la zone concernée. Cette usine sera d’une grande importance face au stress hydrique. L’Algérie qui connaît déjà ce phénomène figure parmi les pays qui affronteront de graves pénuries d’eau d’ici à 2040, selon le rapport 2015 du World Resources Institute (WRI).
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Il faudra compter 30 mois pour achever le projet de réhabilitation de la station de dessalement de l’eau de mer d’El-Mactaâ, en Algérie. La réalisation des travaux nécessitera un investissement de 2,4 millions d’euros.
Inès Magoum
