Dans plusieurs wilayas de l’Algérie, les autorités ont lancé des projets d’approvisionnement en eau potable dont la livraison est à chaque fois prévue en 2019. Dans la wilaya d’El-Tarf au nord-ouest du pays, les autorités ont lancé récemment la construction d’une usine d’eau potable d’une capacité de 8 640 m3 par jour. L’eau traitée sera pompée depuis le barrage de Chefia, grâce à une canalisation de plusieurs kilomètres. Ce barrage, d’une hauteur de plus de 300 m permet réunir les eaux de plusieurs ruisseaux de la wilaya d’El-Tarf.
Sur place, l’infrastructure va permettre de limiter la pénurie à laquelle les populations font face. Actuellement, l’eau est disponible un jour sur deux, et pour une durée de trois heures seulement. Elle provient de quatre forages existant dans la wilaya. Ces infrastructures sont renforcées en ce moment par un transfert d’eau depuis une wilaya voisine.
Réhabilitation de neuf stations de pompage d’eau
L’autre projet important se trouve dans la wilaya d’Annaba, dans le sud-est de l’Algérie. Il s’agit de la réhabilitation de neuf stations de pompages d’eau. Ce projet s’inscrit dans le cadre du plan d’urgence d’approvisionnement en eau potable de la wilaya d’Annaba. Depuis son lancement en 2018, il a permis la réalisation de plusieurs puits, la réhabilitation et l’exploitation de puits à l’arrêt à cause de la défaillance des systèmes de pompage. Les autorités responsables de la gestion de l’eau ont également réalisé une canalisation d’eau entre la ville Annaba et celle de Seraïdi. Les opérations de ce programme d’urgence ont permis d’éliminer plus de 2000 points de fuite d’eau à travers le réseau de la wilaya d’Annaba, fournissant 80 000 m3 d’eau par jour.
La livraison du projet de réhabilitation de neuf stations de pompages d’eau potable est prévue pour février 2019. Ce plan à court terme permettra la réhabilitation de 32 forages du champ de Boutheldja. Ces projets permettront de fournir de 350 000 m3 d’eau par jour d’eau potable et la construction de 22 km de la canalisation entre Meksa et Lehnichet. Objectif final, réduire les fuites qui causent des pertes de l’ordre de 60 % de l’eau destinée à l’alimentation de la population.
Jean Marie Takouleu