La Société nationale pour la recherche, la production, le transport, la transformation, et la commercialisation des hydrocarbures (Sonatrach) se met au défi de réaliser en 2022 une centrale photovoltaïque dans le bassin de Hassi Berkine. L’installation de ce parc solaire de 10 MWc sera financée sur fonds propres et permettra d’alimenter les sites pétroliers du bassin de Hassi Berkine situé à Wilaya d’Ouargla, la même région où le groupe a travaillé par le passé sur une installation solaire en partenariat avec l’italien ENI.
La Sonatrach prépare ses filiales à se doter de centrales solaires photovoltaïques et d’après Youcef Khanfar, le directeur central des ressources nouvelles de la Sonatrach, l’Algérie dispose de grands espaces et le rayonnement solaire est de l’ordre de 3 000 heures par an.
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Avec un chiffre d’affaires 4 303 milliards de dinars (plus de 27 milliards d’euros) en 2019, la Sonatrach est le douzième groupe pétrolier au monde et fournit 30 % du produit national brut (PNB) de l’Algérie. Ses filiales emploient plus 80 000 salariés qui travaillent à consolider son rang de premier exportateur de gaz naturel dans le bassin méditerranéen.
Aujourd’hui, la Sonatrach conjugue ses efforts pour mettre sur pied une des installations photovoltaïques qui correspond à la volonté du gouvernement algérien d’amorcer la transition énergétique. Ce pays d’Afrique du Nord s’est engagé ces dernières années à exploiter son potentiel solaire estimé à près de 2,6 millions de TWh par an, soit 105 fois la consommation mondiale d’électricité (22 315 TWh en 2018).
Benoit-Ivan Wansi