ALGÉRIE : la ville d’Asfour se dote d’une nouvelle usine d’eau potable

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ALGÉRIE : la ville d’Asfour se dote d’une nouvelle usine d’eau potable ©People Image Studio/Shutterstock

Le gouvernement algérien a inauguré récemment une nouvelle usine d’eau potable dans la commune d’Asfour. Objectif, améliorer l’approvisionnement en eau dans la wilaya d’El Tarf.

C’est un pas de plus qui vient d’être franchi en matière d’approvisionnement en eau potable dans la wilaya d’El Tarf en Algérie. Le 7 septembre 2023, le ministre algérien des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures de base, Taha Derbal a inauguré une nouvelle usine d’eau potable dans la commune d’Asfour, anciennement Combes durant la période coloniale française.

Cette station, présentée comme une installation monobloc affiche une capacité de production journalière de 8 640 m3, soit 360 m3 par minute. Une capacité suffisante pour approvisionner 20 000 personnes, à raison de six heures par jour, dans la commune d’Asfour. Ce qui permettra de réduire les pénuries d’eau, en partie dues à la sécheresse.

Selon les autorités algériennes, le projet d’eau potable a coûté 600 millions de dinars algériens, près de 4,1 millions d’euros. « Il est important de prendre en compte les problèmes des citoyens dans le domaine de l’approvisionnement en eau potable et de les résoudre dans les meilleurs délais », a expliqué Taha Derbal, le ministre algérien des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures de base lors de l’inauguration de la station de potabilisation d’Asfour.

Lire aussi – AFRIQUE : la sécurité de l’eau et de l’assainissement aujourd’hui, une nécessité !

Les responsables du secteur de l’hydraulique de la wilaya d’El Tarf ont également été invités à élaborer un programme régional pour éliminer les fuites d’eau et lutter contre les piquages illicites sur les réseaux de distribution.

Outre l’amélioration de l’accès à l’eau potable, la nouvelle installation renforcera l’assainissement à Asfour, limitant la prolifération des maladies d’origine hydrique telles que le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, la fièvre typhoïde ou encore la poliomyélite.

Inès Magoum

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