Le géant de l’agroalimentaire Danone concrétise un autre pan de sa démarche écoresponsable en Algérie, via Danone Djurdjura, une fusion entre le groupe français et la laiterie algérienne Djurdjura. Depuis le 5 juin 2024, une nouvelle station d’épuration prend en charge les eaux usées de ses installations dans la wilaya de Béjaia, afin de réduire son impact environnemental.
Après 23 ans d’activités, la société Danone Djurdjura créée en 2001 se décide enfin à réduire son impact écologique en Algérie, et mise pour cela sur le traitement de ses eaux usées. C’est à cette faveur que Danone Djurdjura, qui est la fusion entre le géant français de l’agroalimentaire Danone et la laiterie algérienne Djurdjura, s’est dotée d’une station d’épuration. L’usine a été inaugurée le 5 juin dernier en marge de la célébration de la journée mondiale de l’environnement 2024, durant laquelle tous les dirigeants et entreprises ont été appelés à la restauration des terres, la désertification et la résistance à la sécheresse.
La nouvelle installation implantée entre les zones industrielles de Taharacht et Akbou, dans la Wilaya de Béjaia en Algérie, traite les effluents provenant du complexe industriel de fabrication de produits laitiers de la joint-venture. La station d’épuration de Danone affiche une capacité totale de 1 200 m3 par jour, extensible à 2 000 m3.
Préserver les vies humaines et la biodiversité aquatique
L’eau traitée est renvoyée dans la nature. Outre la réduction de la pollution des milieux aquatiques, cette démarche permettra de préserver la santé des populations dont les moyens de subsistance proviennent de ces milieux.
« Cette initiative témoigne de notre vision stratégique et de notre action concrète pour un avenir plus durable et vient s’ajouter à un ensemble de mesures de réduction de l’empreinte écologique des activités de l’entreprise », indique Danone Djurdjura.
Par ailleurs, la multinationale, réputée pour sa marque de produits laitiers « Blédina », envisage dans sa démarche écoresponsable en Algérie et dans toute l’Afrique, la réduction de 30 % des émissions de méthane issues de sa production notamment laitière, d’ici à 2030, sachant que le secteur de l’agropastoral génère 8% des émissions mondiales de méthane chaque année.
Inès Magoum
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