Trente jours. C’est le temps que se donne l’Agence nationale des déchets (AND) en Algérie pour étudier le comportement des Algériens vis-à-vis des déchets. Le projet, annoncé comme le premier du genre dans le pays, a été lancé le 15 février 2024 dans la capitale Alger. Cette étude permettra de déterminer la capacité de chaque citoyen à intégrer des projets ou programmes liés à la gestion des déchets dans le pays d’Afrique du Nord, ainsi que leur volonté à adopter l’économie circulaire au quotidien.
De manière concrète, l’AND élaborera des questionnaires qui seront remis aux ménages ciblés dans différentes wilayas, représentatifs de l’ensemble des foyers algériens, ainsi qu’aux grandes, moyennes et petites concentrations urbaines afin de construire des profils types sur lesquels l’action de communication et de sensibilisation sera désormais axée dans le secteur des déchets.
Adopter des comportements « écoresponsables »
Une plateforme sera également créée pour permettre aux équipes chargées de mener l’enquête sur le terrain, d’effectuer leur mission dans les meilleures conditions. « Les résultats de l’étude qui seront dévoilés dans un mois, serviront aussi de base de données pour établir des programmes de sensibilisation qui soit en harmonie avec le mode de pensée du citoyen Algérie », affirme Sara Tazrout, la responsable du département Information et Communication à l’AND. L’initiative incitera aussi les Algériens à l’adoption des comportements écoresponsables en matière de gestion des déchets.
Outre la réduction de la pollution, le projet contribuera à améliorer les conditions de vie des populations tout en préservant l’environnement. L’ambition du gouvernement algérien est de valoriser 30 % de déchets ménagers d’ici à 2035, d’après l’AND, dans un pays qui produit en moyenne 13,1 tonnes de déchets ménagers par an soit un kilogramme par habitant par jour.
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Pour rappel, le projet d’étude du comportement du citoyen vis-à-vis des déchets en Algérien, intervient dans le cadre de la convention de partenariat entre le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread), l’AND et l’université d’Alger 2 Abou El Kacem Saâdallah.
Inès Magoum