Une école normale supérieure de formation aux métiers des énergies renouvelables, de l’environnement et du développement durable verra bientôt le jour en Algérie. Le ministre algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Chems Eddine Chitour, vient de présenter au gouvernement, le projet de décret exécutif portant création de l’institution.
Dans quelques années, l’Algérie pourra former davantage de professionnels dans le domaine des énergies renouvelables. Une école normale supérieure de formation aux métiers des énergies renouvelables, de l’environnement et du développement durable va bientôt être créée dans le pays. Le ministre algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Chems Eddine Chitour, a récemment présenté au gouvernement, le projet de décret exécutif portant création de l’institution.
La plus-value de cette institution
L’école normale supérieure permettra de former les Algériens aux métiers des énergies renouvelables, de l’environnement et du développement durable. Elle vient appuyer les dispositifs et les instruments nécessaires à la mise en œuvre de la politique de transition énergétique prévue par le plan d’action du gouvernement algérien. « L’institution a pour vocation de développer de nouvelles filières de formation en rapport avec la transition énergétique et de participer aux activités de recherche et d’innovation technologique en partenariat avec le secteur économique », souligne Abdelaziz Djerad, le Premier ministre algérien.
Les professionnels qui sortiront de la future école de formation soutiendront la production électrique de l’Algérie, issue des énergies renouvelables, qui doit atteindre le cap des 22 000 MW d’ici à 2030. Le pays dispose déjà d’un potentiel énorme en énergies renouvelables. Il jouit d’une durée d’ensoleillement de 2 000 à 6 000 Wh/qui, appliquée à son territoire, représente 10 fois la consommation mondiale actuelle. Une situation qui fait de ce pays d’Afrique du Nord l’un des plus importants gisements d’énergie solaire au monde.
Selon le ministre algérien de l’Énergie, Mohamed Arkab, l’Algérie est le pays africain et méditerranéen disposant du plus important potentiel en matière d’énergies renouvelables, de même que les capacités les plus appropriées au développement et à l’exploitation de ce potentiel énergétique vert, à l’échelle régionale. Ce potentiel demeure le plus important en termes de disponibilité ainsi que de puissance et, sans doute aussi, l’un des plus compétitifs à développer à l’avenir sous diverses formes.
Inès Magoum