C’est l’un des plus importants projets d’eau potable mis en œuvre à Cabinda ces dernières années. Les autorités ont confié les travaux à l’entreprise China Railway Construction Corporation (CRCC), basée à Pékin. Le chantier est ainsi livré après environ de deux années de travaux. « Pendant l’épidémie de Covid-19, l’entreprise a maintenu son calendrier de construction tout en prenant des mesures efficaces pour prévenir et contrôler l’épidémie », indique la Commission de surveillance et d’administration des actifs publics (Sasac) du gouvernement chinois.
Durant ces deux dernières années, l’entreprise publique chinoise a construit une usine d’eau potable de 50 000 m3 alimentée via une prise d’eau sur une rivière près de Sassazawu. Le projet d’approvisionnement en eau potable de Cabinda a également permis la construction de plusieurs réservoirs carrés ainsi que la pose de 40 km de conduite principale. CRCC a également construit une unité pour le traitement des boues de décantation de l’usine d’eau potable de Sassazawu.
Le financement de la Chine
Selon la Sasac, la China Railway Construction Corporation a également fourni des véhicules aux compagnies locales pour la distribution de l’eau potable dans ce territoire enclavé entre la République du Congo (RDC) et le Congo (Brazzaville). La mise en œuvre de ce projet a coûté 120 millions de dollars. À en croire le Forum pour la coopération économique et commerciale entre la Chine et les pays lusophones (Macao), les nouvelles installations financées par Pékin fournissent de l’eau potable à 600 000 personnes, soit 92 % de la population de Cabinda (plus de 801 000 habitants en 2018).
Les nouvelles installations de production et de distribution d’eau potable devraient fonctionner avec une nouvelle conduite principale récemment posée par les autorités locales, dans le cadre du projet de renforcement du système d’approvisionnement en eau de la ville de Cabinda. La canalisation principale de la ville a une longueur de 88 km, posée à 6 m sous terre, avec 9 anneaux de distribution primaire.
Jean Marie Takouleu