En Angola, la première phase de la centrale solaire photovoltaïque de Caraculo est officiellement entrée en service le 31 mai 2023. L’installation qui affiche une capacité de 25 MW a été construite dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) impliquant la compagnie pétrolière italienne Eni et l’angolaise Sonangol.
Une nouvelle centrale solaire photovoltaïque entre en service en Angola. Il s’agit de la première phase de la centrale solaire photovoltaïque de Caraculo située dans la province de Namibe, au sud-ouest du pays. Le parc a été inauguré récemment en présence de plusieurs officiels angolais, notamment le ministre des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz, Diamantino Azevedo et son homologue en charge de l’Énergie et des Eaux, João Baptista Borges.
La mise en service de la centrale solaire photovoltaïque de Caraculo est « une étape très importante franchie par notre opérateur national, Sonangol, vers sa transformation d’une société pétrolière en une société du secteur de l’énergie, conformant ainsi ses activités commerciales aux pratiques actuelles de l’industrie mondiale », a déclaré le ministre Diamantino Azevedo. Le parc solaire a été construit dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) entre l’État angolais et Solenova.
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C’est une coentreprise entre la compagnie pétrolière italienne Eni, et l’angolaise Sonangol. La première phase désormais opérationnelle permet d’ajouter 25 MWc d’énergie solaire dans le mix électrique de l’Angola. Solenova portera la capacité de sa centrale à 50 MWc.
Avec ce parc solaire, « la province de Namibe disposera d’une électricité moins chère, d’une source d’énergie abondante et régulière tout au long de l’année, ce qui se traduira par des économies significatives en termes de coûts de carburant et réduira principalement le niveau de chômage local, puisque le projet a employé plus de 400 habitants de cette province qui participeront à la gestion quotidienne de la centrale, ce qui se traduit par un impact social significatif », indique Sonangol. La centrale de Caraculo permet surtout à l’Angola de diversifier son mix électrique. Selon Power Africa, le pays d’Afrique australe dépend à 56 % des barrages pour la production de son électricité.
Jean Marie Takouleu