Les autorités de la province de Luanda en Angola viennent de signer avec sept entreprises pour améliorer la gestion des déchets solides dans la capitale. Il s’agit d’Elisal, Er-Sol, Sambiente, Multilimpeza, Jump Business, Chay Chay, ainsi que le consortium Dassala/Envirobac. Parmi ces entreprises, six avaient déjà signé un contrat avec les autorités de Luanda mais avaient perdu leurs licences à la suite de la suspension des marchés publics.
La collecte des déchets solides devrait reprendre à Luanda, la capitale de l’Angola. Le 30 mars 2021, le gouvernement a local signé des contrats avec sept entreprises de nettoyage et de collecte des ordures. Chaque société interviendra dans une zone bien définie Ainsi, Elisal sera responsable du nettoyage des municipalités de Luanda et de Cazenga. L’entreprise Er-Sol opérera quant à elle à Icolo et à Bengo. La municipalité de Belas sera gérée par Jump Business.
L’entreprise Sambiente sera responsable de la municipalité de Quiçama et Viana, Multilimpeza travaillera à Cacuaco, Chay Chay s’occupera de Kilamba Kiaxi et le consortium Dassala/Envirobac prendra en charge la municipalité de Talatona.
Un financement de 44 millions d’euros pour dépolluer Luanda
Les sept sociétés angolaises ont été retenues au terme d’un appel d’offres qui a connu la participation de 69 entreprises. Parmi les contractants, six connaissent bien le terrain luandais. C’est le cas d’Er-Sol, Jump Business, Sambiente, Multilimpeza, Chay Chay et le consortium Dassala/Envirobac. À en croire les autorités de Luanda, les contrats signés auparavant avec ces opérateurs ont été résiliés en raison d’une incapacité du gouvernement local à payer une dette qui s’élevait, en novembre 2020, à 246 milliards de kwanzas (plus de 390,5 millions d’euros).
La province dispose de nouveaux fonds. Il s’agit de 44 millions de dollars alloués récemment par le gouvernement de João Lourenço. Les fonds permettront d’améliorer la gestion des solides dans la province de Luanda. La principale municipalité, Luanda produit au moins 6 800 tonnes de déchets solides par jour. Non valorisés, les déchets sont acheminés à Munlevos, la seule décharge que compte la capitale angolaise.
Inès Magoum
