La Banque mondiale et de l’Agence française de crédit à l’exportation financent le projet d’eau potable Bita pour l’approvisionnement de Luanda, la capitale de l’Angola. C’est dans le cadre d’une transaction financière de 1,1 milliard de dollars, composée d’un prêt de 910 millions de dollars de la Banque mondiale via sa filiale, la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD).
L’autre parti du prêt est apporté par l’Agence française de crédit à l’exportation. La Standard Chartered, une multinationale britannique de services bancaires et financiers a arrangé l’ensemble de la transaction. Ce financement permettra d’améliorer l’approvisionnement en eau potable dans plusieurs quartiers de Luanda.
La desserte de 2 millions de personnes
« Les fonds serviront pour la construction d’installations de production, de transport et de distribution de l’eau. Il s’agit notamment d’une station d’eau potable et de réservoirs pour le stockage », indique la Standard Chartered. L’ensemble des installations fourniront de l’eau potable à 2 millions de personnes sur les 2,7 millions que compte la ville de Luanda.
Le prêt de la Banque mondiale et de l’Agence française de crédit à l’exportation intervient six mois après celui de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) en février 2021. L’enveloppe de 1,3 milliard de dollars soutiendra des initiatives de développement en Angola, et notamment le projet d’approvisionnement en eau potable de Luanda à partir de Bita.
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Le géant français de l’environnement Suez met en œuvre ce projet en partenariat avec Mota Engil, une entreprise portugaise de BTP et Soares da Costa, une société de construction civile basée à Porto (au Portugal). Il bénéficiera à 7,5 millions d’Angolais.
Inès Magoum