Le gouvernement angolais veut valoriser la production de biogaz dans le pays. C’est dans le cadre de cette politique qu’un accord a été signé récemment entre le directeur général de l’Institut du Biogaz du ministère chinois de l’Agriculture (Bioma), Wang Dengshan, et Alberto Raimundo Watchilambi Wapota, le doyen de l’Institut polytechnique supérieur de Huila de l’Université Mandume ya Ndemufayo (ISPH-UMN).
L’accord consacre l’ouverture d’un Centre de recherche et de formation sur le biogaz. Son campus est installé à ISPH-UMN, dans la ville de Lubango, chef-lieu de région de Huila, dans la partie sud de l’Angola. Le nouveau centre permettra la mise en œuvre des projets de recherche communs (Chine-Angola) et l’innovation technologique dans le domaine du biogaz ainsi que l’échange de personnel pour la formation et la recherche.
Le nouvel institut devrait ainsi former les Angolais, surtout ceux vivant dans les zones rurales de la région de Huila. Dans cette partie du pays, formée en partie de montagne, la terre est fertile et les populations des zones rurales pratiquent essentiellement de l’agriculture. Elles produisent des céréales, des légumineuses, des fruits et des racines.
D’ailleurs, lors de la présentation du Plan de développement économique et social de la région, le gouverneur Luís Fonseca Nunes a indiqué que 2 millions d’hectares de terres arables étaient disponibles. Les déchets produits dans les différentes exploitations de la région pourront être valorisés en produisant du biogaz ou de l’engrais organique. Wang Dengshan a ainsi encouragé les agriculteurs des localités éloignées et montagneuses du pays à valoriser les déchets animaux.
Le nouveau Centre de recherche et de formation sur le biogaz reçoit le soutien de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Jean Marie Takouleu