BÉNIN : avec la start-up Alivo les feux tricolores passent au vert grâce au solaire

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BENIN: Start-up Alivo makes traffic light eco-friendly with solar energy©Alivo

Au Bénin, la start-up Alivo fait passer les feux au vert. Non pas que les feux tricolores proposés par la jeune entreprise ne passent jamais au rouge… Bien au contraire ! Le dispositif de signalisation d’Alivo fonctionne grâce à de l’énergie verte, produite par un panneau solaire qui l’accompagne. Une initiative écologique qui bénéficie depuis quelques mois du soutien du gouvernement béninois et qui contribuerait, sur le long terme, à rendre plus durables les villes béninoises.

Alivo innove. La start up béninoise propose depuis quelque mois des feux tricolores équipés d’une caméra de surveillance et qui fonctionnent grâce à de l’énergie solaire. Les auteurs de cette innovation associent au dispositif un panneau solaire qui alimente l’ensemble en énergie électrique. Un équipement qui, d’après ses concepteurs, est adapté aux axes routiers béninois et permettra de réduire les embouteillages et les accidents de la circulation. Ces feux tricolores écologiques sont le fruit d’un travail de longue haleine abattu par Cédric Soudé, Paulin Datondji et Franck Kangni. Les feux tricolores conçus par ce trio ont déjà été testés à Cotonou, la capitale du Bénin, précisément au carrefour du 10e arrondissement. Et les ingénieurs ne comptent pas en rester là. Dans leurs prévisions, les trois associés souhaitent étendre leur offre à plusieurs endroits du pays. À terme, ils ont d’ailleurs l’intention de mettre en place un centre de monitorage qui permettra de limiter les accidents de circulation dans le pays.
Cette solution qui contribue à faire de Cotonou une ville durable présente plusieurs autres avantages, d’après ses concepteurs. Pour Cédri Soudé l’un des co-concepteurs cités par Scidev.net, « le premier avantage qu’offre notre dispositif, c’est que la technologie est aujourd’hui domestiquée au Bénin. Nous sommes capables d’entrer en atelier et de sortir un kit entier sans forcément acquérir des modules hors du pays. Nous en fabriquons nous-mêmes les éléments constitutifs. Par exemple, l’ordinateur embarqué qui assume la fonction de régulation a été monté par nous-mêmes. »
Le ministère béninois en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique par le biais de l’Agence béninoise de valorisation des résultats de recherches et des innovations technologiques (ABeVRIT) a apporté un soutien financier d’une valeur de 17 millions de FCFA (26 000 euros) à la jeune entreprise. L’enveloppe servira à l’achat de matériel pour la fabrication des feux tricolores intelligents.
Quelques mois plus tôt, cette jeune entreprise a représenté le Bénin au second sommet africain des start up « Afric’Up », qui s’est déroulé en Tunisie, sur le thème « Villes intelligentes et innovations ouvertes en Afrique, quelles opportunités pour les start-up. »

Luchelle Feukeng

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