« Offrir aux habitants du grand Nokoué un système performant de gestion des déchets et de salubrité urbaine ». C’est l’engagement pris par le gouvernement béninois qui vient d’équiper la Société de gestion des déchets solides et de la salubrité du grand Nokoué (SGDS-GN) de nouveaux véhicules. Les 20 camions de marque Astra sont destinés à la collecte et au transport des déchets solides.
« Avec ces nouveaux véhicules, la SGDS-GN assurera la collecte des déchets solides du grand Nokoué à 100 %, contre 87 % actuellement. La société réduira également le retard d’enlèvement des caissons installés dans les quartiers », indique José Tonato, le ministre béninois du Cadre de vie et du Développement durable. Le 16 février 2021, la SGDS-GN a également réceptionné 120 caissons supplémentaires pour la collecte des déchets.
Des caissons destinés à la collecte des déchets dans le grand Nokoué ©SGDS-GN
Collecter 400 000 tonnes de déchets solides par an
À en croire les autorités béninoises, la SGDS-GN recevra 60 camions supplémentaires au cours des deux prochains mois, soit 30 camions de marque Amplirolls (avec systèmes de levage à crochet) qui sont déjà au Port autonome de Cotonou et 30 bennes à ordures ménagères (BOM). « L’objectif est de collecter et transporter 400 000 tonnes de déchets solides chaque année dans le Grand Nokoué. La société italienne Iveco, dont la filiale Astra nous a fourni les 20 premiers camions assurera la maintenance des véhicules pendant un an. Nous signerons ensuite un contrat avec Iveco, qui accompagnera la SGDS-GN », indique le ministre José Tonato.
L’acquisitions de ces équipements coûtera 7 milliards de francs CFA (environ 10,7 millions d’euros) à l’État béninois. En octobre 2020, le trésor public a financé un projet similaire dans le Grand Nokoué à hauteur de 1,7 million d’euros, l’équivalent de 1,1 milliard de francs CFA.
Ce financement a permis d’équiper 69 petites et moyennes entreprises (PME) de 550 tricycles. Grâce aux nouveaux engins à trois roues, ces PME spécialisées dans la gestion des déchets devraient réduire leur temps de collecte.
Inès Magoum