Le financement de l’Agence française de développement (AFD), de plus de 35,5 millions d’euros est destiné à des travaux dans la ville de Cotonou au Bénin. Le ministère béninois du Cadre de vie et du Développement durable a choisi l’entreprise Sogea-Satom, la filiale du groupe français Vinci pour la réalisation de ce volet du Programme d’assainissement pluvial de Cotonou (PAPC).
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Selon les termes du contrat, Sogea-Satom construira un bassin de rétention sur 8 935 mètres linéaires à Cotonou, ainsi qu’un collecteur-cadre de 115 mètres linéaires. La société dirigée par Jean-Michel Guelaud procédera également au pavage et à l’aménagement de la voirie de la ville Cotonou sur 5 124 mètres linéaires. L’objectif est de réduire les risques d’inondations en saison pluvieuse dans la capitale économique du Bénin, située sur la côte.
À en croire les autorités béninoises, la filiale du groupe Vinci lancera les travaux dès le mois de novembre 2021. L’échéance de livraison de l’ensemble des installations a été fixée à 15 mois à compter du démarrage des travaux. L’idée est aussi d’améliorer l’environnement urbain de Cotonou par le drainage des eaux pluviales afin de faciliter la circulation des biens et des personnes.
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Avec son prêt de 35,5 millions d’euros, l’AFD rejoint d’autres partenaires financiers du PAPC, l’Association internationale de développement (IDA), une filiale du groupe de la Banque mondiale , la Banque africaine de développement (BAD), la Banque ouest-africaine de développement (Boad), la Banque européenne d’investissement (BEI), etc. Le PAPC se concentre particulièrement sur le 6e et le 10e arrondissement de la ville de Cotonou, où le gouvernement béninois construira 33 140 ml de collecteurs composés principalement de caniveaux enterrés ou semi-fermés, centrés ou latéraux.
Le programme permettra aussi l’aménagement d’exutoires et de bassins de rétention d’eau de pluie d’une capacité de 220 500 m3, ainsi que des pistes autour des bassins de Cotonou, avec des installations telles que : des bancs publics, des lampadaires ou encore des latrines. Le gouvernement béninois prévoit aussi la réalisation de matelas Reno, un aménagement permettant la stabilisation des berges des cours d’eau qui traversent cette ville. Une aubaine pour quelque 785 000 personnes.
Inès Magoum