C’est un nouvel objectif que se donne Spiro au Bénin et au Togo. La start-up de mobilité y envisage l’exploitation de 31 400 batteries en vue de l’assemblage de 15 700 motos électriques au cours des prochains mois. Ce déploiement qui sera accompagné par l’installation de 1 000 stations d’échange pour la flotte déjà existante nécessitera un investissement total 37,8 milliards de francs CFA, soit 57,6 millions d’euros.
Un montant déjà sécurisé grâce à une ligne de crédit soutenue à hauteur de 70 % par GuarantCo, une société du Private Infrastructure Development Group (PIDG). Pour un coût de 21 milliards de francs CFA (32 millions d’euros), la première tranche de cette facilité en monnaie locale est couverte par le groupe bancaire Société Générale basé à Paris en France. L’accord a été signé en présence de Mohamed Fadel Kane son directeur général des Financements structurés, Layth Al-Falaki, le PDG de GuarantCo et Abdoul Aziz Ba, le directeur général de la société d’investissement
« Cette transaction majeure soutient la mission de Spiro de faire face à l’urgence climatique, d’améliorer la santé publique et de stimuler la croissance économique en Afrique. Spiro vise à remplacer les moteurs à combustion conventionnels par des alternatives électriques propres, réduisant ainsi de manière significative les émissions de dioxyde de carbone (CO2) à l’origine de la pollution de l’air », indique Spiro.
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Outre la décarbonation du transport routier dans ces pays d’Afrique de l’Ouest, ce prêt « vert » devrait favoriser la création d’emplois en particulier pour les Béninoises et les Togolaises. Ces dernières pourraient également travailler dans la nouvelle coentreprise lancée par Spiro et son partenaire autrichien Horwin en vue de la fabrication de vélos électriques sur le continent africain.
Benoit-Ivan Wansi