La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) alloue 8,8 millions d’euros à la mise en œuvre de la première phase du projet d’eau potable et d’assainissement de Kazungula, un village frontalier situé entre le Botswana et la Zambie. Les fonds ont été mobilisés auprès de la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW).
Le projet d’eau potable et d’assainissement de Kazungula peut démarrer. La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) vient d’annoncer un financement de 8,8 millions d’euros pour la première phase du projet, qui permettra d’améliorer l’accès à ces services essentiels à Kazungula, une petite localité située à la frontière entre le Botswana et la Zambie.
La SADC, qui sélectionne des propositions de projets bancables dans la sous-région Afrique australe, puisera dans son fonds de subventions pour l’eau de 15 millions d’euros, mobilisés auprès de la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), l’agence allemande de développement pour tenir cet engagement vis-à-vis du Botswana et de la Zambie.
L’exploitation de l’eau du fleuve Zambèze
La SADC a choisi la Banque de développement d’Afrique australe (DBSA) comme partenaire de mis en œuvre de son fonds. Ainsi, les 8,8 millions d’euros annoncés permettront de construire une nouvelle prise d’eau sur le fleuve Zambèze, en amont du pont de Kazungula. Il s’agit du quatrième plus long fleuve d’Afrique (2 575 kilomètres) après le Nil, le Congo et le Niger.
L’eau brute sera traitée dans une nouvelle usine, puis stockée dans des réservoirs. « Cette étape du projet permettra également la réhabilitation et l’extension des conduites de transport et de distribution d’eau. Cela améliorera considérablement l’accès à l’eau potable et garantira la fiabilité de l’approvisionnement de la ville de Kazungula », explique Margi Hellwig-Boette, l’ambassadrice d’Allemagne au Botswana et représentante spéciale auprès de la SADC.
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Les deux dernières phases du projet de Kazungula visent le renforcement des services d’assainissement de base dans cette ville frontalière, notamment à travers la construction de nouvelles installations. La mise en place de ces ouvrages d’assainissement sera également financée par l’Etat zambien.
Inès Magoum
