Au moins 30 adductions d’eau potable (AEP) seront construites au Burkina Faso pour renforcer la desserte des populations vulnérables dans six régions, ainsi que l’accès à l’assainissement. La Banque africaine de développement (BAD) financera les travaux à hauteur de 43,16 millions de dollars.
Au Burkina Faso, le Projet d’amélioration des services d’eau potable et d’assainissement pour le renforcement de la résilience (Pasepa-2R) sera lancé prochainement. La Banque africaine de développement (BAD) vient de confirmer un financement de 43,16 millions de dollars en faveur dudit projet, répartit en un prêt de 24,18 millions de dollars et une subvention de 18,98 millions de dollars de la Facilité d’appui à la transition, un mécanisme de décaissement rapide de la BAD. Le gouvernement utilisera ce financement pour déployer le Pasepa-2R dans les régions du Centre-Ouest, du Centre-Nord, du Centre-Sud, du Nord, du Plateau Central et du Sahel, sur une période de cinq ans.
Le Pasepa-2R porte sur la construction de 30 adductions d’eau potable (AEP), constituées de 100 forages à gros débits, 200 postes autonomes d’eau et 160 lavoir-puisards. Le gouvernement burkinabé prévoit la modernisation de 30 AEP existantes.
L’accès à l’eau potable et l’assainissement pour 470 000 personnes
Dans les régions du Centre-Ouest, du Centre-Nord, du Centre-Sud, du Nord, du Plateau Central et du Sahel, l’accès à l’assainissement sera également amélioré à travers la construction de 10 000 latrines familiales et 500 blocs de latrines publiques. Les installations contribueront également à réduire la défécation en plein air au Burkina Faso. La Direction générale de l’eau potable (DGEP) assurera la coordination des travaux.
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Globalement, le Projet d’amélioration des services d’eau potable et d’assainissement pour le renforcement de la résilience au Burkina Faso « permettra l’accès adéquat à l’eau potable à 370 000 personnes et à l’assainissement à 100 000 personnes, dont 50 % de femmes, y compris les personnes déplacées internes », indique la BAD. Actuellement, le taux d’accès à l’eau potable dans le pays d’Afrique de l’Ouest est de 76 % selon l’Alliance Sahel, une plateforme de coordination internationale pour la stabilisation et le développement des pays du G5 Sahel, c’est-à-dire la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.
Inès Magoum